17 universités ont été visées par cette nouvelle vague de plaintes qui frappe les Etats-Unis. De plus en plus l’Association Américaine de l’Industrie du Disque (RIAA) se concentre sur le piratage qui a lieu au sein des universités, et particulièrement sur le réseau internet2, beaucoup plus rapide et donc beaucoup plus « dangereux » que son aïeul.
La stratégie de l’Assocation est simple. Il faut mettre la pression sur les responsables d’Universités pour les convaincre de mettre en place des mesures de sûreté anti-piratage, et de remplacer le P2P par des accords de distribution de la musique avec les plateformes légales comme Napster ou Yahoo Music. Pour se faire, il faut jouer sur la réputation des universités prises à défaut. Il ne fait jamais bon de voir ses étudiants traités de délinquants.
Selon Cary Sherman, le président de la RIAA, « les responsables d’Universités ont la responsabilité […] d’apprendre aux étudiants que la musique a de la valeur et qu’il y a de bonnes et de mauvaises façons de l’acquérir« . « Quand les administrateurs d’université sont davatage proactifs en faisant face au problème de piratage sur le campus, ça veut généralement dire qu’il y a moins d’incidents de téléchargement illégal sur ces réseaux scolaires, et qu’il y a moins de chance que les étudiants aient des problèmes en violant la loi« .
Preuve en est : l’Université de Stanford, qui s’est récemment vu offerte l’accès illimité à Yahoo Music, ne figure pas au rang des 17 universités accablées. Ouf, la réputation est sauve.
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