Des astronomes ont observé dans plusieurs systèmes solaires que de jeunes étoiles sont ciblées par des groupes de corps stellaires. Ils soupçonnent que ces corps sont des comètes et que c’est le comportement naturel d’un système solaire naissant.

En utilisant le téléscope spatial Hubble, une équipe de scientifiques aurait découvert des traces de comètes « kamikazes » qui plongent dans HD 172555 — une étoile de 23 millions d’années, située à 95 années lumières de la Terre.

Les astronomes affirment qu’ils n’ont pas vu directement les comètes plonger dans le corps stellaire, mais qu’ils ont détecté des gaz — notamment du carbone et du silicone –qui pourraient faire partie des noyaux des comètes vaporisées. Cela est dû, selon eux, à la force de gravité d’une planète proche, grande comme Jupiter, qui détournerait les comètes jusqu’à les faire tomber dans l’étoile.

Nuit étoile filante

Ce genre d’événements a été enregistré dans d’autres systèmes solaires de moins de 40 millions d’années et même dans le nôtre, puisque les scientifiques ont pu observer plusieurs fois ces phénomènes se dérouler avec, pour cible, notre soleil. Avec cette recherche, l’équipe espère pouvoir dévoiler de nouveaux aspects concernant la naissance des systèmes solaires.

Carol Grady, scientifique de la Nasa, explique : « Observer ces groupes de comètes dans notre système solaire et dans d’autres montre que cela peut-être quelque-chose de normal dans un jeune système solaire. […] Analyser ce genre d’événements nous donnes des aperçus sur ce qui s’est passé au cours des premiers jours de notre système solaire, quand les comètes ciblaient les corps intérieurs de ce dernier, la Terre comprise. En effet, ces comètes pourraient avoir rendu la vie possible, puisqu’elles peuvent porter avec elles de l’eau et d’autres éléments essentiels à la vie, comme le carbone […]. »

En effet, ces comètes pourraient avoir rendu la vie possible, puisqu’elles peuvent porter avec elles de l’eau et d’autres éléments essentiels à la vie, comme le carbone

Cependant, les scientifiques restent prudents avant d’identifier officiellement ces objets stellaires comme des comètes : ils voudraient trouver des preuves supplémentaires près de l’étoile. De l’hydrogène et de l’oxygène, par exemple. Et Grady de conclure : « Nous avons besoin de données supplémentaires pour établir définitivement si ces corps stellaires sont de nature plus glaciale comme les comètes ou plus rocheuse comme les astéroïdes. »

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