PriceMinister, qui mène depuis plusieurs années une politique active de lutte contre la vente de produits contrefaits, indique que ce sont désormais les produits high-tech qui sont le plus souvent identifiés comme des contrefaçons sur la plateforme marchande.

C’est désormais une tradition ; chaque année PriceMinister dresse un bilan de son action anti-contrefaçon. Le service créé par Pierre Kosciusko-Morizet se veut être un modèle à suivre dans sa collaboration avec les services des Douanes et les grandes marques pour empêcher la vente sur le marché secondaire de produits contrefaits. Cette année encore, PKM se montre insistant, n’hésitant plus à pointer du doigt ses concurrents qui ne feraient pas les mêmes efforts.

« On accuse beaucoup Internet de favoriser la contrefaçon, mais de nombreux sites pourraient mettre, comme nous, tous les moyens pour arrêter ces produits contrefaisants en amont et éviter qu’ils ne soient finalement achetés par les internautes« , tacle le chef d’entreprise. « Si tout le monde se liguait dans ce sens, on pourrait endiguer une bonne partie de ce fléau qui lèse les consommateurs et qui mine des milliers d’emplois dans notre pays« .

Sans aucune prise de distance, PriceMinister relaie le chiffre de l’Union des Fabricants (UniFab), qui affirme que la contrefaçon représente « un manque à gagner de 6 milliards d’euros par an juste pour la France« .

De son côté, PriceMinister défend son bilan (voir le résumé en infographie). « Au cours de l’année 2011, PriceMinister a procédé à la suspension de 1715 comptes pour des faits de vente de contrefaçon. En valeur absolue ce chiffre constitue une hausse de +14% par rapport à l’année 2010, mais si on le ramène à la croissance de PriceMinister on constate en réalité une stabilisation« , indique la plateforme marchande dans un communiqué. « Ces chiffres démontrent que la politique de PriceMinister en matière de lutte contre la contrefaçon a permis de juguler de manière pérenne et significative les tentatives des contrefacteurs« .

Selon ses propres indicateurs, la société affirme que 161 marques ont été concernées par la contrefaçon sur PriceMinister en 2011, soit une baisse de 6 % par rapport à 2010. Par ailleurs, alors que les produits de mode étaient les plus touchés, les efforts réalisés pour identifier en amont les contrefacteurs font que ce sont désormais les produits high-tech qui remportent la palme des produits les plus copiés. La marque de casques audio Monster Beats serait ainsi la plus victime de la contrefaçon, devant Apple et Beyblade.

L’an dernier, la société a remis aux douanes 3000 produits qui avaient fait l’objet de réclamations par les acheteurs, et qui ont été détruits par les services douaniers. Si l’on en croit cette photographie, les produits ressemblent à s’y méprendre aux originaux :

« Le secteur du High-tech (téléphonie, son, stockage, tablettes, consoles, logiciels, etc.) a représenté 45% des contrefaçons en 2011, soit une croissance de 11 points par rapport à 2010« , note Priceminister. La mode, quant à elle, ne représente plus que 39 % des contrefaçons détectées sur la plateforme, soit une baisse de 15 points en un an.

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