Les États-Unis sont de nouveau en tête dans la compétition des supercalculateurs. La dernière création d’IBM, Sequoia, est en effet 55 % plus puissante que l’ancien leader du classement, le K Computer conçu par Fujitsu. Selon ses concepteurs, Sequoia est également moins énergivore. Il servira à la simulation nucléaire.

Dans la compétition acharnée des supercalculateurs, les États-Unis viennent de redevenir numéro un. L’entreprise américaine IBM a en effet achevé la conception de Sequoia, une installation équipée de très exactement 1 572 864 processeurs. Les USA signent ainsi leur grand retour, puisque le pays n’avait plus été leader du classement Top500 depuis novembre 2009.

La puissance de calcul de Sequoia est 55 % plus élevée que l’ancien leader du classement, le K Computer de Fujitsu. L’installation d’IBM est capable d’atteindre 16,32 pétaflops tandis que le supercalculateur japonais n’atteint « que » 10,51 pétaflops. Sequoia se montre par ailleurs moins énergivore que ses rivaux, ce qui est un atout indéniable à ce niveau de performance.

C’est le département de l’énergie des États-Unis qui aura la charge de Sequoia, qui sera lui-même situé au laboratoire californien de Lawrence Livermore. Le supercalculateur servira essentiellement à simuler des explosions nucléaires, afin de ne pas recourir à de véritables essais. Les États-Unis n’ont en effet pas ratifié le traité d’interdiction complète des essais nucléaires.

Les supercalculateurs ne servent pas uniquement à la défense. Ces machines peuvent aider à la prévision météorologique, à la modélisation moléculaire ou encore à la cryptanalyse. En dehors de Sequoia et du K Computer, le top 5 des supercalculateurs comporte une autre machine américaine (Mira), un superordinateur allemand (SuperMuc) et une installation chinoise (Tianhe-1A).

Le premier supercalculateur français est placé en neuvième position.

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