Après une longue attente, Google a finalement dévoilé Android Wear 2.0. Une mise à jour de son OS pour montre connectée qui doit dynamiser un marché terne.

Android Wear 2.0 était attendu par les possesseurs de montres connectées depuis la conférence I/O de Google qui s’était tenue il y a près d’un an. Le travail accompli sur le système d’exploitation a donc été long et fastidieux mais Mountain View parvient finalement, malgré le retard, à fournir une bonne itération de son OS mobile.

Lancé en 2014, Android Wear devait accompagner la croissance du marché des montres connectées et surpasser la concurrence qui se tournait alors vers des solutions propriétaires. Or à l’époque, le marche se partageait en différentes solutions de fortune : celle de Pebble, Tizen revenu des morts chez Samsung, watchOS 1.0 pour Apple.

Face à un secteur balbutiant et désordonné, Google promettait d’appliquer un nivellement par le haut grâce à un système ouvert, performant et populaire. En 2017, alors que sort la deuxième version majeure de l’OS, Wear 2.0, l’horizon s’est considérablement assombri pour les montres connectées et les défis du passé ne sont plus vraiment des priorités pour Mountain View.

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Avec un an de délai d’attente pour livrer une mise à jour, Google n’a clairement pas fait de Wear une des ses priorités. Toutefois, le calendrier très souple de l’équipe de Wear a permis à celle-ci de délivrer un produit à la fois bien fini, testé, et stable. Un OS qui ne devrait pas changer l’équilibre des forces en présence sur le secteur mais qui assure une expérience améliorée.

Wear 2.0 sera d’abord déployé par LG sur ses Watch Style et Watch Sport dès ce vendredi, les autres constructeurs devraient suivre le mouvement dans les mois et semaines prochaines en fonction de leur calendrier.

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Nouveautés

Du côté des nouveautés, c’est l’ensemble de l’interface qui a reçu de nombreuses attentions. On note par exemple une nouvelle prédominance de couleurs sombres afin d’optimiser la consommation énergétique des montres.

Un effort important a également été réalisé pour les watch faces, les cadrans de la montre virtuelle. Sur ces derniers, l’utilisateur peut désormais modifier et personnaliser chacune des complications du cadran. Ainsi, plutôt que de choisir des modèles prêts à l’emploi, un utilisateur peut remplacer une complication en un compteur de calories plutôt qu’un calendrier.

Pour David Singleton, les nouveautés de Wear s’adressent en premier lieu aux demandes des utilisateurs. Il précise en effet : « Nous avons observé que les fonctionnalités les plus utilisées étaient les cadrans, la messagerie et le fitness. Nous avons donc optimisé sur 2.0 chacune [de ces fonctionnalités]. »

Naturellement, les autres nouveautés concernent Google Fit et le clavier de la messagerie. Le premier reçoit une mise à jour attendue qui permet au logiciel de quantified self de se doter de meilleures mesures des calories, de la vitesse, des distances parcourues et enfin du rythme cardiaque.

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Du côté de la messagerie, c’est l’interface de réponse qui gagne en qualité. Cette dernière est désormais polyvalente et supporte à la fois la reconnaissance vocale, un petit clavier en mesure former des mots grâce aux mouvements de vos doigts, façon swype, et la reconnaissance des caractères manuscrits. Les réponses intelligentes, grande force de cette mise à jour, sont visiblement absentes en France.

Tout comme Assistant, qui fait son apparition attendue et pertinente sur Wear 2.0 mais qui demeure indisponible dans nos contrées. C’est pourtant avec Android Pay — également indisponible dans l’hexagone — les deux nouveaux arguments d’Android Wear face à l’écrasante domination du WatchOS de Cupertino.

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