Pearlyrics n’était qu’un moteur de recherche de paroles de chansons, conçu pour Mac OS/X. Il permettait d’afficher les paroles des chansons en cours de lecture sur iTunes, en les récupérant directement dans les tags ID3 des fichiers, dans un dossier local où les utilisateurs placent les fichiers textes, ou alors en les cherchant sur des sites internet connus de tous.
Walter Ritter, son développeur, est hongrois. Warner/Chappell est un très gros label de musique basé au Royaume-Uni. Et c’est en se reposant sur une décision de justice des Etats-Unis que le dernier a enjoint le premier de fermer ses portes. Cherchez l’erreur.
C’est en effet sur la base de la décision Grokster de juin dernier que Warner a exigé que Ritter retire Pearlyrics de la circulation. Rappelons que la décision Grokster de la Cour Suprême des Etats-Unis a signé la mort des logiciels de P2P commerciaux américains qui, lorsqu’ils encouragent ouvertement au piratage et réalisent des profits (notamment par la publicité), sont coupables de complicité de violation de droits d’auteur. Mais dans le cas de Pearlyrics, outre le fait que ni Ritter ni Warner/Chappell ne sont concernés par une décision de la Cour Suprême américaine, le logiciel ne permettait de réaliser aucun profit. Tous les outils distribués par Ritter sont réalisés « à but non lucratif ».
Mais comme de coutume, le jeu de la terreur a suffit. « En tant que développeur de freewares, je ne peux pas me permettre de risquer un procès contre une aussi grosse société« , concède ainsi Walter Ritter en page d’accueil de son site. Le logiciel n’est plus disponible, tout comme de nombreux modules équivalents pour le Dashboard d’Apple, que la firme de Cupertino a préféré retirer de son site web.
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