Nous relations il y a quelques jours le lancement de l’offre VoIP de Yahoo, très similaire à celle du leader Skype. Egalement disponible en France, le service mise sur le réseau d’utilisateurs de Yahoo Messenger pour se développer.

Estelle Dumout propose sur ZDNet une interview du directeur général de Yahoo France, Antoine Duarte, qui explique les tenants et aboutissants du servide de voix sur IP (VoIP) de la société.

Tout comme Skype, Yahoo axe son service de VoIP sur la communication avec les réseaux téléphoniques traditionnels. L’offre de Yahoo Messenger se décline ainsi en deux volets. Le premier permet d’appeler des numéros fixes et mobiles en France et vers une trentaine de pays étrangers, à un tarif aggressif : 0,012 euros la minute vers les fixes en France, et 0,157 euros la minute vers les mobiles (voir la grille complète des tarifs). Le deuxième volet permet l’inverse, c’est-à-dire de recevoir via Yahoo Messenger des appels émis à partir de téléphones traditionnels. Il faut pour cela louer un numéro de téléphone, facturé 2,49 euros par mois ou 24,90 euros pour une année complète.

Un marché concurrentiel
« Nous comptons en France 800.000 utilisateurs qui peuvent bénéficier dès aujourd’hui de ces offres, en mettant à jour leur logiciel de messagerie« , explique Antoine Duarte, qui fait référence au nombre d’utilisateurs de Yahoo Messenger. « Notre service s’adresse donc d’abord à eux« , précise-t-il. Mais Yahoo ambitionne de devenir un acteur incontournable de ce marché en pleine explosion, et le groupe devrait lancer une campagne publicitaire en ligne pour promouvoir le service.

Pour séduire, Yahoo mise sur l’intégration et la complémentarité de ses différents services. Là où Skype ne propose que de la messagerie, « l’interface Yahoo Messenger permet d’écouter de la musique, de consulter des actualités ou encore d’accéder à ses e-mails, et maintenant d’appeler quelqu’un. Tout cela avec une seule interface, plutôt que d’avoir à ouvrir trois ou quatre produits différents« .

Il faudra cependant compter sur les arguments similaires de Microsoft et de son Messenger, que l’on imagine mal rester simple spectateur des millions de dollars générés par la VoIP. Et bien sûr, il ne faudrait surtout pas oublier Google

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