Voici la description officielle dudit logiciel :
« File Miner scanne Fast-Track et d’autres protocoles de partages de fichiers afin de trouver des fichiers partagés sur Internet. Avec File Miner vous n’avez pas besoin de vous connecter sur un serveur, ce qui permet de rechercher et de trouver des fichiers anonymemement. File Miner récupère la bande passante perdue normalement par Kazaa et Morpheus et d’autres programmes centralisés, ce qui permet à votre système de télécharger deux ou trois plus vite que ce qu’il ferait habituellement avec les autres programmes. Avec File Miner vous n’avez pas besoin d’attendre dans une file d’attente ou de rechercher d’autres sources. Vous trouvez, vous téléchargez. Cette technologie vous permet de télécharger directement depuis les autres noeuds aussitôt après avoir localisé le fichier que vous voulez. En fait, la personne chez qui vous acquérez le fichier ne sait même pas que vous êtes entrain de le lui télécharger. Donc aucun ratio d’échange ou d’annulations à la dernière minute des autres utilisateurs. Trouvez des fichiers que vous n’auriez jamais espérer trouver avant. »
Vous l’aurez compris, ce logiciel est un véritable outil de pillard qui menace la vie des réseaux peer to peer visés. Aujourd’hui il s’agit principalement de Kazaa et de ses frères Grokster et iMesh, mais les auteurs ont l’air de vouloir persévérer sur d’autres réseaux. Or le problème est simple. Avec ce logiciel, aucun partage n’est permis. Sans partage, aucun renouvellement des sources n’est possible. Sans renouvellement des sources, le téléchargement devient progressivement impossible.
Lorsque l’on lance le logiciel, la première chose qui choque irrémédiablement est cette petite boîte de dialogue indiquant qu’il reste 10 jours d’utilisation libre. Un shareware ! Non contents de piller et de mettre en danger un réseau de plusieurs millions d’utilisateurs, les auteurs osent en réclamer de l’argent.
Deuxième choc : la méthode utilisée. Comment trouver des utilisateurs sans se connecter aux serveurs ? Et bien tout simplement par la force brûte, c’est-à-dire par un scan d’IP. Le procédé est bien connu dans la scène du piratage avec le scan de serveurs FTP, mais c’est la première fois qu’il est ainsi utilisé pour abuser les utilisateurs de peer to peer. Une fois une tranche d’IP programmée, le logiciel interroge chaque adresse une par une pour détecter les utilisateurs. Puis pour trouver un fichier, File Miner interroge chaque client tour à tour.
Fort heureusement, l’utilisation du logiciel est très lourde et ne séduira que peu d’utilisateurs. Mais le principe n’en reste pas moins condamnable. Sans doute les concepteurs de réseaux peer to peer devront-ils à l’avenir sécuriser leurs clients pour éviter ce genre d’intrusions…
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