Samsung gagne un répit. Ce n'est pas le 20 septembre qu'aura lieu l'audience en référé introduit par Apple dans le but d'obtenir l'interdiction de vente aux USA de huit smartphones conçus par Samsung, mais le 6 décembre. Cette action en justice fait suite au verdict rendu par un jury condamnant la firme sud-coréenne à payer plus d'un milliard de dollars de dommages et intérêts pour avoir enfreint la propriété intellectuelle d'Apple.
L'audience programmée pour fin septembre est toujours prévue, mais sera dédiée à l'examen d'une autre requête, cette fois formulée par Samsung. L'industriel asiatique demande en effet à la justice son feu vert pour commercialiser à nouveau sa Galaxy Tab 10.1 aux États-Unis, bannie depuis le mois de juin, en se basant sur le verdict des jurés. Ces derniers ont estimé que le design de la tablette ne violait pas le brevet brandi par Apple.
La firme de Cupertino s'opposera bien sûr à cette tentative, au moins pour des considérations commerciales. En éloignant la tablette de Samsung, l'entreprise américaine écarte l'un de ses rivaux les plus sérieux pour son iPad. De son côté, la firme sud-coréenne va chercher à obtenir réparation en mettant l'accent sur le préjudice subi suite au bannissement de la Galaxy Tab 10.1.
L'audience du mois de décembre déterminera l'avenir du Galaxy S 4G, du Galaxy S2 (AT&T), duGalaxy S2 (Skyrocket), du Galaxy S2 (T-Mobile), du Galaxy S2 Epic 4G, duGalaxy S Showcase, du Droid Charge et du Galaxy Prevail outre-Atlantique. Curieusement, le Galaxy S3 n'est pas concerné alors qu'il s'agit sans doute du mobile dans le catalogue Samsung le plus à même de résister à l'arrivée d'un nouvel iPhone.
Les estimations de vente du Galaxy S3 indiquent qu'il s'est déjà vendu plus de dix millions de Galaxy S3, deux mois après son arrivée sur le marché.
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