Fiabilité, format, fonctionnalités et nouvelles courbes : le LG G6 ouvre la course aux flagships de 2017 avec élégance. Alors que son éternel rival coréen, Samsung, n’annocera guère son propre superphone durant le salon barcelonnais, LG souhaite pour une fois mener la danse avec un produit qui cristallise de nombreuses promesses pour 2017.
Pour bien saisir les enjeux de ce G6, il faut se souvenir du faible succès de son prédécesseur, le G5. Un smartphone qui pariait beaucoup sur sa modularité mais qui laissa le public de marbre. Un bon produit certes, mais dans un marché marqué par un perfectionnement de la concurrence notamment chez l’éternel rival Samsung ou encore le game changer Huawei. En somme, le Coréen n’avait d’autres choix que de tourner la page de son année 2016. De fait, c’est à partir d’une page blanche que LG a conçu ce nouveau flagship qui part avec un avantage notable dans la course au produit premium qui marquera l’année : la firme est la première à dévoiler son fer de lance.
Instruit par ses échecs et celui du Note 7 du voisin, le constructeur promet d’en finir avec la modularité, les designs douteux, le tout en évitant les batteries explosives. Dans la communication qui a précédé l’annonce matinale de ce dimanche, le Coréen a déjà vanté sa fiabilité à toutes épreuves, un pique évident à Samsung qui lutte encore contre la défiance des consommateurs après la très explosive affaire Note 7.
Passons donc aux présentations : ce G6 marque un tournant important puisqu’il réunit à la fois les arguments des précédents G tout en regardant ostensiblement vers le V20, présenté à Berlin il y a moins d’un an. À ce titre, plutôt que de s’aligner à la norme de la dalle 5 pouces, le Coréen marche sur les plates-bandes du marché des phablettes avec une dalle de 5,7 pouces, soit la dimension d’un Mi Note, ou d’un Note 7. Cette dalle, aux bords arrondis — notre petit doigt nous dit que vous verrez les angles s’arrondir cette année — occuperait selon le constructeur plus de 80 % de la face avant du smartphone, un ratio impressionnant qui maximise l’espace de l’écran tout en réduisant le volume du téléphone. La dalle mise sur une technologie classique : pas d’AMOLED ici mais une technologie rodée et connue, de l’IPS LCD.
Les courbes et le corps de l’appareil ne suprendront que peu. Submersabilité oblige, on parle ici d’une coque unibody étanche en aluminium. L’aspect de celle-ci est légèrement brillant, façon métal brossé et le dos sensiblement recourbé. On trouve par ailleurs sur ce dos le capteur d’empreinte digitale et le double APN.
Côté résolution, le smartphone conserve la norme 2K de ses prédécesseurs. Au-delà des bords qui s’arrondissent sur les angles de l’écran, la firme a également souhaité s’approprier un format singulier pour son affichage en s’essayant au 18:9e. Nous reviendrons sur cette spécifité durant nos prises en mains, néanmoins, c’est un choix qui fait sens pour allonger le fameux rectangle de la dalle, laissant ainsi plus d’espace d’affichage pour les interactions.
Au cœur de la bête, on trouvera un Snapdragon de Qualcomm, modèle 821. Ce n’est donc pas le très attendu 835 qui serait résérvé à des chanceux constructeurs — Samsung. Mais ce processeur de l’année dernière est actuellement le meilleur du marché haut de gamme. Le SoC est couplé à une classique RAM de 4 Go. Disponible en deux déclinaisons, la mémoire interne va pour le modèle le moins onéreux de 32 Go à 64 pour le plus cher. Notons toutefois que la mémoire sera extensible grâce à une carte SD.
On parle également d’une charge sans-fil : cette dernière pourrait être réservée au marché américain. Toujours du côté de l’autonomie, c’est une batterie inamovible, à l’inverse du G5, qui sera embarquée dans le corps aluminium de la créature, cette dernière a une capacité solide de 3 300 mAh. Le port USB Type-C du smartphone est certifié QuickCharge 3.0. Enfin, du côté des certifications, au-delà des annonces d’une fiabilité à toute épreuve côté batterie, le smartphone se pare du label IP 68. Un indice qui le rend théoriquement totalement protégé des poussières et également submersible, pendant 30 minutes, au-delà de 1 mètre.
Pour la photographie, ce G6 reprend le double-capteur du V20 avec un optique grand angle et l’autre, plus précis, pour complèter la saisie des clichés. Le premier est donc doté de 8 mégapixels quand le second jouera dans la cour des grands avec un classique 16 mégapixels. À l’avant, nous trouvons un capteur frontal, grand angle également, de 5 mpx.
Enfin pour la partie logicielle, LG assure une sortie sous Android 7.1 ainsi que, comme nous l’écrivions, un support du Google Assistant. C’est donc le premier smartphone à profiter de l’intelligence artificielle de Mountain View en dehors du Pixel.
Cet article sera mis à jour à mesure de la progression de la conférence. Nous prendrons le smartphone en main demain au Mobile World Congress.
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