Ces dernières années, le nombre de messages indésirables envoyés par SMS a nettement progressé. Avec la démocratisation du téléphone mobile – qu'il s'agisse d'un simple portable au plus élaboré des smartphones -, ce phénomène n'a fait que prendre de l'ampleur, avec à chaque fois la même intention : abuser de la crédulité des usagers pour les pousser à appeler des numéros de téléphone surtaxés.
Face à ce fléau, les parlementaires interpellent régulièrement le gouvernement pour connaître son engagement contrer le spam par SMS. La dernière question écrite en date a été rédigée par le député UMP Philippe Meunier et s'adresse Benoît Hamon, en charge de la consommation. Il demande quel est le plan d'action de l'exécutif face à cette "véritable nuisance" pour les usagers.
Si la question n'a pas encore de réponse, il convient néanmoins de rappeler l'existence d'une plate-forme de signalement visant justement à lutter contre les SMS indésirables. Mis en place en octobre 2008 par le précédent gouvernement et les opérateurs, le numéro d'appel 33700 permet aux mobinautes de transférer le spam par SMS. Ensuite, l'Afom peut éventuellement engager une action en justice.
L'Association française des opérateurs mobiles (Afom) est toutefois confrontée à la situation géographique des exploitants de services de numéro surtaxé. Ces derniers opèrent souvent de l'étranger, ce qui tempère l'envie d'en découdre devant les tribunaux. Il n'en demeure pas moins que le service connait un fort succès, puisqu'il a été vivement sollicité dès le début.
Le numéro d'appel 33700 ne sert pas qu'à signaler des messages écrits non sollicités. Il est également possible de rapporter des spams vocaux ("ping call") laissés sur la messagerie, en suivant une procédure adaptée.
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