Après avoir décliné les stories de Snapchat sur Instagram en août 2016 et au sein de son service Messenger pas plus tard que la semaine dernière, Mark Zuckerberg poursuit sa copie de la fonctionnalité phare de son concurrent sur sa principale plateforme : l’appli Facebook, utilisée par 1,7 milliard d’utilisateurs mobiles mensuels.
Plusieurs membres de Facebook ont en effet remarqué, ce mercredi 15 mars, l’apparition de ces bulles entre la barre de recherche et le fil d’actualité, qui contiennent des photos ou vidéos visionnables dans un délai de 24 heures avant de disparaître.
L’option — déjà testée auprès de certains utilisateurs irlandais en janvier — n’est pas encore en phase de déploiement global (et reste indisponible en France) : le réseau social étend simplement sa phase de test à d’autres pays, comme les Philippines,
La copie, une stratégie qui porte ses fruits
L’objectif poursuivi par Mark Zuckerberg n’a en tout cas pas changé : il tente de faire de l’ombre à Snapchat — en pleine entreprise de séduction auprès de Wall Street — en incitant ses utilisateurs à l’abandonner pour privilégier sa plateforme.
Les premières réactions visibles sur Twitter tournent plutôt vers le négatif, les utilisateurs estimant que Facebook importe ainsi une fonctionnalité tournée vers l’éphémère qui n’est pas forcément en adéquation avec sa philosophie d’utilisation. D’autres déplorent surtout la prolifération des stories sur les réseaux sociaux les plus populaires : « Les stories Facebook sont débiles. Si je voulais faire savoir à des inconnus ajoutés dans ma huitième année ce que je deviens, je les aurais simplement ajoutés sur Snapchat. »
Les premiers résultats enregistrés par Facebook sur Instagram ont pourtant de quoi le conforter dans sa stratégie : les stories du réseau social tourné vers l’image et la vidéo sont utilisées au quotidien par 150 millions de membres — soit quasiment autant que Snapchat — dont plusieurs personnalités influentes qui ont préféré cette plateforme à l’appli de Snap. Inc.
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