Dévoilé lors de la grand-messe d'Apple le 23 octobre dernier, l'iPad Mini est la déclinaison 7,9 pouces de l'iPad traditionnel, dont la diagonale d'écran est de 9,7 pouces. Techniquement plus léger que son grand frère de quatrième génération, dévoilé au cours de la même conférence, l'iPad Mini est équivalent à l'iPad 2, sorti au printemps 2011. Toutefois, la tablette ne paraît pas susciter l'engouement.
Alors que les fêtes de fin d'année approchent, un sondage conduit aux États-Unis par Ipsos pour Reuters révèle que l'iPad Mini n'est pas très bien classé dans les intentions d'achat pour Noël. Seuls 8 % des sondés font de la tablette leur premier choix. Pour une entreprise habituée à tutoyer les sommets dans les mobiles et les tablettes, c'est clairement une contre-performance.
Il n'est pas besoin d'aller chercher bien loin pour en connaître la raison : l'iPad Mini n'est pas donné, alors que l'appareil embarque des technologies déjà vues dans l'iPad 2, commercialisé il y a vingt mois. La version la moins chère ( WiFi + 16 Go) est facturée 339 euros, tandis que la version la plus onéreuse ( WiFi + 3G + 64 Go) atteint 674 euros. Dans la catégorie des tablettes 7 pouces, elle fait véritablement bande à part.
À titre de comparaison, la Google Nexus 7 avec 32 Go de stockage est facturée 229 euros. Le Kindle Fire HD d'Amazon est proposé à 199 euros, avec 16 Go de stockage. L'Archos 80 G9 Turbo, avec 16 Go de stockage et un écran de 8 pouces, coûte environ 200 euros. Et des tarifs similaires peuvent être dénichés pour les différentes versions de la Galaxy Tab de Samsung.
Le faible enthousiasme des sondés vis à vis de l'iPad Mini présage-t-il une carrière en demi-teinte pour la petite tablette tactile ? Cela reste à voir. Malgré un prix assez haut, la fidélité des clients a déjà fait démentir nombre d'analyses sur le destin commercial de ses produits. Mais les temps changent aussi. L'iPad est apparu à une époque où il y avait un véritable boulevard. Depuis, la concurrence s'est organisée.
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