Avec la multiplication des Espaces Culturels, Leclerc a déclaré la guerre aux grandes surfaces culturelles que sont la Fnac et les magasins Virgin. De 101, le nombre de ces espaces consacrés aux livres, matériels informatique, jeux-vidéo et disques devrait passer à 127 d’ici la fin de l’année. Mais il n’est pas question de s’arrêter aux frontières des magasins physiques. Leclerc s’exportera en ligne, avec l’ouverture annoncée d’une plateforme de musique à prix réduits.
« Nous viserons à être les moins chers, avec un catalogue le plus large et le plus différencié possible« , annonce Michel Edouard Leclerc qui attend la fin des débats parlementaires sur le projet de loi DADVSI avant de lancer son offre. Les moins chers, cela veut dire moins cher que les 0,99 centimes par titre demandés par Apple sur iTunes. Or Michel Edouard Leclerc écrivait récemment sur son blog que « le modèle économique sur lequel s’appuient les plates-formes de téléchargement est encore non rentable« . « A 0,99 € le titre (plus copie privée autorisée), il n’y a pas de perspective d’équilibre« , expliquait-il. Etait-ce l’annonce dissimulée d’une offre uniquement forfaitaire, sur le modèle de Yahoo qui a cassé les prix du forfait illimité aux Etats-Unis ?
Quoi qu’il en soit, Michel Edouard Leclerc a encore beaucoup de veille concurrentielle à faire s’il pense toujours, comme il l’écrivait dans un autre billet contre la licence globale, que « les internautes [qui] téléchargent utilisent des logiciels, propriété de sociétés privées qui n’ont aucune raison d’échapper à leur responsabilité (eMule, BitTorrent, KaZaa, Bearshare, etc…)« . Tous les exemples qu’il cite, à l’exception de Kazaa, sont créés et mis à jour de façon libre par des bénévoles du monde entier, sans aucune personnalité juridique à laquelle attacher la moindre responsabilité.
Bienvenue dans un autre monde.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Marre des réseaux sociaux ? Rejoignez-nous sur WhatsApp !