Tout a commencé la semaine précédent le jour de la sortie officielle du film, programmée au 19 mai 2005. Albert Valente travaille dans l’un des studios de post-production engagé par LucasFilms pour finaliser La Revanche des Sith, et « emprunte » une copie DVD du dernier opus de la saga de George Lucas. Le DVD circule entre les mains de six autres personnes internes à l’industrie du film, qui ne souhaitaient visiblement qu’en profiter dans le confort de leur salon. Mais il finira par attérir dans les mains d’une huitième personne, Marc Hoaglin, qui décide d’uploader le film sur Internet la veille de la sortie de l’Episode III sur les écrans du monde entier.
La huitième personne était de trop. Hoaglin a plaidé coupable en décembre dernier et sera jugé le 6 mars prochain. Du chef d’une nouvelle loi édictée contre les pre-releases de films sur Internet, il risque en théorie jusqu’à trois ans d’emprisonnement. Le fait qu’il plaide coupable a toutefois incité les procureurs à ne demander qu’une liberté surveillée.
Les sept autres inculpés, six hommes et une femme, ont plaidé coupable jeudi et seront eux jugés le 7 avril. Ils risquent chacun un an d’emprisonnement, mais les procureurs demandent 100.000 $ d’amende maximum par tête.
Malgré cette sortie prématurée sur les réseaux, Star Wars Episode III a réalisé la plus grosse ouverture de toute l’histoire du cinéma, avec 50 millions de dollars de recette obtenus le premier jour aux Etats-Unis. Sur ce seul territoire, le film a réalisé plus de 377 millions de dollars de recette. Il a reçu 7,2 millions d’entrées en France, frôlant la première place du box-office 2005, derrière Harry Potter.
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