Les résultats du magasin virtuel de la Fnac ont progressé de 43% en 2005, pour atteindre 189 millions d’euros de chiffre d’affaires, révèle ZDnet au travers d’une interview avec Frank Leprou, directeur général de Fnac.com. Les quatre ténors restent les boutiques parisiennes des Halles, Terne, Montparnasse et St-Lazare.
La Fnac attribue cette très bonne performance à l’alliance mise en place entre ses boutiques physiques et le magasin virtuel. C’est la stratégie « clics et magasins », qui permet notamment aux clients de rapporter près de chez eux des CD achetés sur la boutique internet.
Pour le moment, la Fnac est surtout vue sur Internet comme une boutique de produits culturels, qui remportent la plus grosse part des ventes face aux produits hi-tech. Mais Franck Leprou pense que Fnac.com devrait rattraper d’ici deux ans la proportion constatée dans les magasins faits de briques et de pierres : 60% en hi-tech, 40% en culturel.
Si la partie « téléchargements » de la Fnac connaît un développement de 150% en un an, « il est toujours plus rentable de vendre un CD physique sur internet, que par téléchargement« , constate M. Leprou. Les maisons de disques sont beaucoup plus gourmandes sur les parts qu’elles se réservent pour le téléchargement, alors qu’elles souhaiteraient développer ce marché. Un paradoxe qu’il faudra vite réparer si l’industrie ne veut pas faire mourir le marché dans l’oeuf. Franch Duprou souhaite réviser avec ses interlocuteurs « les critères économiques pour que le téléchargement soit un marché bénéficiaire pour tous les acteurs« . Faut-il encore que les maisons de disques jugent la Fnac aussi indispensable sur Internet qu’aux Halles, ce qui est loin d’être une évidence…
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