« Ces dernières semaines, nous avons vu des gens se blesser ou faire du mal à autrui sur Facebook — soit en direct, soit dans des vidéos postées ultérieurement. Cela nous fend le cœur et j’ai réfléchi au moyen d’améliorer les choses pour notre communauté. » Mark Zuckerberg a choisi de passer par son compte Facebook pour annoncer la réaction du réseau social à ce phénomène de violence particulièrement remarqué.
Dans son message, le patron de l’entreprise annonce une mesure phare : « Au cours de l’année à venir, nous recruterons 3 000 personnes à notre équipe de modération — qui compte aujourd’hui 4 500 personnes dans le monde — pour gérer les millions de signalements que nous recevons chaque semaine et faire gagner le processus en rapidité. »
Zuckerberg a ainsi révélé, au passage, l’effectif actuel de cette équipe alors que des parlementaires britanniques déploraient récemment de ne pas pouvoir connaître ces chiffres. Il ne précise pas en revanche s’il s’agira de salariés de Facebook ou de sous-traitants, les entreprises tech ayant pour habitude de déléguer ce genre de tâches, comme le fait par exemple Google avec ses quality raters.
Des modérateurs multi-tâches
S’il refuse de censurer des vidéos avant leur diffusion — ce qui serait techniquement possible grâce à l’utilisation d’algorithmes d’identification précis — pour ne pas violer la liberté d’expression de ses utilisateurs, Mark Zuckerberg entend au moins réduire leur visibilité au public en les supprimant au plus vite, certaines vidéos étant restées en ligne bien après leur signalement.
C’est là son objectif principal : « Pour établir une communauté sûre, nous devons réagir rapidement. Nous travaillons actuellement à la simplification du signalement de ces vidéos pour pouvoir réagir plus rapidement — que ce soit quand quelqu’un a besoin d’aide ou en supprimant un contenu. »
Mark Zuckerberg souligne que les renforts supplémentaires de l’équipe de modération serviront aussi à supprimer les incitations à la haine et autres contenus interdits de la plateforme. Depuis plusieurs mois, le réseau social fait l’objet de pressions de différents gouvernements pour se montrer plus réactif dans la modération du contenu illégal publié sur sa plateforme. Le Royaume-Uni et l’Allemagne sont particulièrement à la pointe de ce combat.
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