La marque DJI, leader de la vente de drones dans le monde, présentait début juin à la presse son Spark, nouveau drone compact mais rempli de technologie. L’entreprise chinoise avait ainsi choisi le Château de Ferrières en Seine-et-Marne pour réunir les journalistes et présenter leur produit.
Ce petit appareil avait, dès son annonce, laissé imaginer les possibilités qu’il pouvait offrir, étant le tout premier drone contrôlable avec de simples gestes, tout en réunissant de nombreux outils assez pointus et innovants. Ce fut donc l’occasion de tester cette petite machine, légère et assez impressionnante une fois en marche.
Poids plume pour grand public
Lorsque l’on découvre le Spark physiquement, la première chose surprenante est sa taille et son poids. À peine plus grand qu’une main tendue et pesant moins qu’une canette de soda, l’objet parait idéal à transporter et embarquer en voyage, tout en étant assez solide. Si l’on compare avec d’autres produits DJI, comme le Phantom ou le Mavic, le nouveau venu fait office de petit poucet bien pratique pour une utilisation grand public.
Mais ce positionnement et ses caractéristiques ne font pas du Spark un simple jouet. En embarquant avec lui une caméra HDR pouvant livrer des photos de 12 mégapixels et enregistrer en 1080p 30fps avec un stabilisateur en prime, ainsi que le système Palm Control et la multitude de capteurs nécessaires pour transformer les mouvements en commande, ce drone est aussi bien équipé pour faire un simple selfie que pour des utilisations bien plus complexes.
« The force is strong with this one »
L’utilisation du Spark reste des plus simples : une fois l’appareil en main, il suffit d’appuyer sur le bouton situé à l’arrière deux fois — la dernière en restant appuyé — pour que le drone démarre, scanne votre visage et se mette à décoller. Celui-ci se place alors à quelques mètres de vous, attendant que vous lui indiquiez quoi faire. Et là, plusieurs commandes s’offrent à vous grâce au PalmControl.
Vous pouvez d’abord demander au drone de vous suivre. Pour cela, il suffit de tendre la main devant le Spark pour qu’il enregistre et puisse suivre ce repère. Vous pouvez ainsi, tel un bon maître jedi qui se respecte, déplacer à votre guise l’appareil. Une fonction qui peut paraître simple, mais qui se révèle très efficace et relativement impressionnante.
Comme chaque geste est une commande, attention à ne pas les enchaîner trop vite. Pour le coup, l’appareil est encore un peu lent au niveau de la lecture des gestes. Il faut ainsi ramener sa main tendue vers soit avant de faire d’autres mouvements.
Si vous souhaitez qu’il prenne une photo, il suffit de faire un signe de carré avec les deux mains. Un petit minuteur, indiqué visuellement par les diodes de couleur situées en-dessous des hélices, s’enclenche et prend la photo.
Pour plus de recule vous pouvez également envoyer le drone à distance, en faisant un grand geste d’un seul bras en l’air, et répéter la manipulation pour prendre un selfie. Pour ramener le drone de son altitude, il suffit de refaire le même grand geste, mais à deux bras.
Afin de commander au Spark de se poser, il suffit de le faire revenir à sa position stationnaire, de s’approcher et de mettre sa main dessous. Deux capteurs vont ainsi repérer votre main, pour s’y poser délicatement. Si l’atterrissage est assez précis dans la largeur, il faut bien faire attention dans la longueur à ne pas le faire arriver un peu trop au bord de votre main.
Un drone bien plus complet qu’il n’y paraît
L’utilisation au PalmControl se révèle ainsi des plus intuitives, utile dans plusieurs cas de figures — notamment dans des endroits où l’on ne peut pas faire poser le drone à terre — et des plus funs lorsqu’on le découvre. Mais le Spark ne se limite pas qu’au contrôle par le mouvement, puisque comme tout les autres drones de DJI, il peut également être commandé avec un smartphone, une tablette ou une petite télécommande spéciale. Nous n’avons pas pu mettre la main sur cette dernière, qui permet tout de même de pousser l’objet à 50km/h, mais nous avons malgré tout découvert quelques options supplémentaires sur tablette.
Les commandes sont ici plus classiques, et familières aux clients de la marque, puisqu’elle passe par l’application DJI GO. Elle apporte malgré tout de nouvelles options de vols, avec des trajectoires pré-calculées — comme l’option Rocket, qui envoie le drone à la verticale pour prendre une petite photo semblable à un satellite ou encore Cercle, qui suit un sujet tout en tournant autour — qui permet d’enregistrer des petites vidéos de 10 secondes.
D’autres options, comme le TapFly et l’ActiveTrack, permettent de sélectionner un point où envoyer voler le drone ou bien fixer un point pour commander à l’appareil de le garder au centre de l’image. Toutes ces petites fonctionnalités permettent plus de liberté et de personnalisation des photos et vidéos produites par le Spark.
Le DJI Spark est disponible en deux version. Une première version de base, réunissant le drone, quelques hélices, sa batterie et un câble, coûte 599 €. Le bundle Spark Fly More quant à lui est au tarif de 799 €, mais inclut en plus la radiocommande, des hélices et ses protections, une batterie supplémentaire, la station de recharge, un sac en bandoulière et tous les câbles adéquats. Un prix qui réaffirme la richesse technologique de l’objet, tout en restant le plus bas des produits de la marque.
Reste que le Spark tient la plus grande partie de sa promesse : offrir un appareil bourré de technologie, ouvrant de multiples possibilités pour vos prises de vues, tout en étant amusant et facile à utiliser. En attendant la découverte de la Force, c’est ce que vous aurez de mieux entre les mains.
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