Les drones ne servent pas seulement à immortaliser des clichés ou effectuer des livraisons. Leur démocratisation pourrait aussi avoir des retombées salutaires. Il y a quelques années, un projet de drone secouriste pour aider les nageurs en difficulté a ainsi vu le jour. Dans le même esprit, des prototypes de drones médicaux sont mis au point pour venir au secours des victimes d’arrêt cardiaque.
Dans ce deuxième cas, les drones s’avèrent même bien plus efficaces que les êtres humains. Des chercheurs suédois ont mené une étude, et dressé le constat que les drones seraient capables de sauver davantage de vies, rapporte l’AFP.
En effet, ces aéronefs sont capables d’arriver sur le lieux d’une intervention bien plus rapidement que les ambulanciers ; or, le temps est un critère essentiel de réussite lors de cette intervention d’urgence.
16 minutes de moins qu’une ambulance
« L’arrêt cardiaque extrahospitalier (OHCA) affecte environ 55 sur 100 000 habitants par an aux États-Unis, avec peu de survivants (8 à 10 %). Réduire le délai de la défibrillation est l’un des facteurs les plus importants pour augmenter les chances de survie lors d’un arrêt cardiaque extrahospitalier », constatent les chercheurs dans leur étude publiée dans le Journal of the American Medical Association.
Selon leurs expérimentations, les drones sont capables d’acheminer un défibrillateur en seize minutes de moins qu’un véhicule d’urgence. Un gain de temps précieux, qui facilite l’intervention des opérateurs du service des urgences. Ceux-ci peuvent en effet envoyer les drones sur place, équipés d’un défibrillateur externe.
Les drones peuvent être équipés d’un défibrillateur externe
À dix-huit reprises, les drones sont arrivés à destination plus rapidement que les ambulances, réduisant le temps de réponse de seize minutes et trente-neuf secondes. « Gagner seize minutes est probablement cliniquement important », se sont réjouit les auteurs de l’expérience.
Bien évidemment, les chercheurs devront confirmer ces résultats encourageant à l’aune de nouveaux tests. Par ailleurs, il reste encore beaucoup à faire avant de voir des drones secouristes se démocratiser : la coordination avec les autorités civiles, l’intégration de centres de déploiement de drones, sans compter les nécessaires développements technologiques.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Si vous avez aimé cet article, vous aimerez les suivants : ne les manquez pas en vous abonnant à Numerama sur Google News.