Le French Tech Visa, annoncé sous le mandat de François Hollande, en janvier dernier, aura finalement vu le jour sous l’ère de son successeur, Emmanuel Macron. Une continuité d’autant plus logique que le nouveau président a récemment profité du retrait des États-Unis de l’accord de Paris pour appeler les talents étrangers à venir en France pour lutter contre le réchauffement climatique.
Dans le même esprit, le lancement du French Tech Visa, annoncé par Emmanuel Macron ce jeudi 15 juin à l’occasion du salon VivaTech, entend donc attirer dans l’Hexagone les cerveaux étrangers — hors Union européenne et Suisse — qui travaillent dans la tech. Valable 4 ans, le visa renouvelable intitulé « Passeport talent » fonctionne aussi pour les membres les plus proches de la famille — épouse/époux et enfant(s).
Les trois cibles : fondateurs de startup, salariés et investisseurs
Le projet vise 3 catégories distinctes de travailleurs de la tech : les fondateurs de startup, les salariés et les investisseurs. Pour être éligibles, les premiers doivent fonder leur startup en France, dans l’un des incubateurs partenaires du programme (Numa, 104factory, 1Kubator…) et surtout proposer un projet « économiquement innovant ».
Les salariés, eux, doivent être titulaires d’un master (ou d’un diplôme supérieur), d’un contrat de travail d’au moins 3 mois au sein d’une entreprise française partenaire et d’un salaire brut annuel d’au moins 35 000 euros.
Enfin, il est attendu des investisseurs éligibles qu’ils misent au moins 300 000 € dans des actifs tangibles ou intangibles, de différentes manières (investissement direct ou indirect, possession d’au moins 10 % de l’entreprise concernée…). Ils doivent également créer ou protéger ces emplois au cours des 4 années suivant leur investissement.
Un fonds pour l’innovation de 10 milliards d’euros verra aussi le jour.
L’objectif du French Tech Visa est clair : simplifier les démarches administratives et les critères d’admission de ces travailleurs qualifiés pour les inciter à mettre leur talent au service de l’économie française. L’initiative, louable, s’inscrit dans la lignée d’autres projets de la French Tech, qui porte aussi un programme pour favoriser la diversité (manquante) dans les startups.
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