La tendance se confirme : le marché des ordinateurs continue de se contracter dans le mode. Selon les dernières mesures du cabinet américain Gartner, le secteur a enregistré en un an une baisse de 8,6 % entre le troisième trimestre 2012 et le troisième trimestre 2013. Sur cette période, le nombre d'ordinateurs (de bureau et portables) expédiés a reculé d'environ 7,5 millions d'unités.
Dans cette affaire, tous les constructeurs ne sont pas logés à la même enseigne. En fait, les trois principales entreprises du milieu s'en sortent honorablement : Lenovo, Hewlett-Packard et Dell connaissent même une progression entre les deux trimestres, leur permettant de récupérer une part de marché plus importante (respectivement 17,6 % ; 17,1 % et 11,6 %, contre 15,7 %, 15,4 % et 10,5 %).
Cependant, la bonne performance des trois constructeurs ne suffit pas à compenser le recul général du marché des ordinateurs. Les autres sociétés connaissent un recul important, comme Acer (9,8 % à 8,3 %) ou Asus (de 7,2 % à 6,1 %). Les autres fabricants, rassemblés dans la catégorie "Autres", connaissent le même sort : leur part de marché cumulée passe de 41,4 % à 39,2 %.
Les raisons qui expliquent cette diminution générale, hormis quelques cas particuliers, sont évidemment multiples, mais trois d'entre elles constituent sans doute l'essentiel de cette évolution : les effets de crise économique et financière, dont les effets se font ressentir encore aujourd'hui ; la satisfaction des usagers pour leur machine actuelle, qui ne voient pas de raison de changer ; la montée en puissance des tablettes.
Est-ce à dire que l'ère du PC touche à sa fin ? Peut-être. Quelques usages autrefois exclusivement exécutés sur un ordinateur sont désormais plus souvent réalisés sur un autre appareil (tablette ou smartphone). Transportable facilement et rapidement, ces dispositifs nomades connaissent un succès formidable depuis une demi-douzaine d'années.
Mais si le PC est en fin de règne, il ne va vraisemblablement pas disparaître. Certaines activités sont difficilement exportables sur un autre support : c'est le cas des jeux vidéo par exemple. Si les tablettes et les téléphones en proposent, l'offre principale demeure sur PC. C'est aussi le cas pour les logiciels d'une suite bureautique, dont l'utilisation est bien plus confortable avec PC fixe ou portable.
En fin de compte, la situation actuelle illustre vraisemblablement une redistribution des usages entre le secteur PC et les terminaux mobiles, bien qu'un certain "partage des tâches" peut aussi survenir : un usager peut aussi bien écouter de la musique, accéder aux réseaux sociaux ou surfer sur la toile sans difficulté depuis un appareil nomade ou une machine fixe.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Vous voulez tout savoir sur la mobilité de demain, des voitures électriques aux VAE ? Abonnez-vous dès maintenant à notre newsletter Watt Else !