À la fin du mois de juillet, cela fera deux ans que Windows 10 est sorti. Tout au long de ces 24 mois, Microsoft a sorti des patchs et des améliorations pour son O.S., afin de le rendre moins exposé à certains risques. En début d’année par exemple, l’éditeur a défini de nouvelles règles pour les applications externes et prochainement, il mettra en place une autre approche contre les rançongiciels.
Mais tout cela ne vaut évidemment que si les mises à jour distribuées via Windows Update sont acceptées. Or, un nombre indéterminé d’utilisateurs et d’utilisatrices semble ne pas avoir fait montre d’un empressement particulier pour récupérer les nouvelles « briques » conçues par la firme de Redmond pour consolider son système d’exploitation. Et Microsoft entend bien changer cela.
En effet, le géant des logiciels ne prendrait pas la parole s’il n’y avait pas une portion significative de sa clientèle qui, bien qu’utilisant Windows 10, soit restée avec la mouture de base de l’O.S., celle de 2015. Or depuis cette date, le système a changé et il serait préférable que ceux et celles ayant remis à plus tard les évolutions logicielles, comme la Creators Update, changent d’approche.
Car il sera requis d’avoir la Creators Update pour bénéficier des prochains patchs de sécurité, Microsoft estimant désormais qu’il est acceptable de délaisser petit à petit la version précédente de Windows 10 puisque une nouvelle version de l’O.S. est disponible depuis ce printemps. Mais pas question toutefois d’imposer la mise à jour vers la Creators Update.
C’est pourquoi le groupe américain va commencer à envoyer des notifications à sa clientèle ayant encore le Windows 10 de base pour faire la promotion de la Creators Update et l’inciter à faire la mise à niveau. Bien sûr, il sera toujours possible de passer outre, mais l’entreprise insiste sur les avantages en termes de sécurité et de fonctionnalités qu’apportent les mises à jour.
« Pour rappel, la première version de Windows 10 arrive en bout de course. Bien que vous pouvez continuer à utiliser cette version et que votre ordinateur fonctionnera toujours, vous ne recevrez plus les mises à jour de qualité mensuelles qui contiennent une protection contre les dernières menaces de sécurité ». Techniquement, c’est déjà le cas depuis le 9 mai 2017 selon cette page de support.
Alerter sans imposer
Avec cette façon de procéder, Microsoft estime sans doute qu’il a trouvé un juste milieu, en évitant de forcer la mise à niveau vers une nouvelle version de Windows 10 sans le consentement de l’utilisateur tout en insistant auprès de ce dernier de l’importance de faire profiter à son O.S. des correctifs de sécurité et des nouveautés que l’éditeur publie régulièrement.
Le fait de priver ceux et celles ayant encore la version initiale de Windows 10 des avancées les plus récentes du système d’exploitation peut certes être interprété comme une façon déguisée de forcer la main de cette clientèle, mais Microsoft a des raisons objectivement valables de faire preuve d’insistance : la diffusion de WannaCrypt aurait sans doute pu être davantage contrariée si toutes les mises à jour avaient été bien faites.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Si vous avez aimé cet article, vous aimerez les suivants : ne les manquez pas en vous abonnant à Numerama sur Google News.