Au Japon, le premier ministre Shinzo Abe a donné un petit coup de pouce au made in Japan en s’installant dans des voitures autonomes conçues par les firmes nippones (Nissan, Honda, Toyota). Les constructeurs automobiles travaillent à l’élaboration des voitures du futur, comme leurs concurrents internationaux. Les premiers modèles sont attendus entre 2017 et 2020.

Verra-t-on un jour François Hollande s’installer dans une voiture autonome, afin de promouvoir le savoir-faire de l’industrie automobile française ? Peut-être. En tout cas, la démarche du premier ministre japonais pourrait lui donner des idées. Car en effet, Shinzo Abe s’est illustré ce week-end en montant dans des  prototypes conçues par des firmes japonaises avant de faire un petit tour dans Tokyo.

Évidemment, le trajet a été soigneusement préparé à chaque fois afin d’assurer la sécurité du premier ministre d’une part et la réussite de la démonstration de Nissan, Honda et Toyota d’autre part. Malgré des parcours relativement brefs, et la présence d’un conducteur derrière le volant pour parer à tout incident, les voitures ont démontré leur capacité à suivre une trajectoire et à respecter le code de la route.

Le Japon fait partie d’un petit groupe de pays travaillant sur les voitures de demain. Si les États-Unis ont une avance notable dans ce domaine, le pays du Soleil Levant et quelques nations européennes s’efforcent aussi de concevoir des automobiles capables de rouler sans assistance humaine d’ici 2020.

Les constructeurs japonais étant dans la course, les pouvoirs publics ont choisi de leur donner un petit coup de pouce. Cette médiatisation pourrait aussi inspirer le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, lui qui avait choisi de poser en marinière pour vanter le made in France. La voiture du futur est l’un des projets fixés par le gouvernement dans le cadre de la reconquête industrielle.

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