Les opérateurs sont prévenus. Free n'est pas seulement déterminé à faire de la 4G une "priorité". Le groupe est aussi prêt à bousculer le marché naissant du très haut débit mobile. Lors d'une interview accordée au magazine Complément d'enquête sur France 2, Xavier Niel (fondateur d'Iliad, la maison-mère de Free) a confié à Benoît Duquesne son intention de refaire le coup de la facture divisée par deux.
"On va recommencer par rediviser par deux les prix du marché", a ainsi lâché Xavier Niel. Mais c'est fois, c'est la 4G qui est dans le collimateur de l'entreprise. "On ne va pas se priver", a-t-il ajouté. Nul doute qu'à cette annonce, les états-majors des autres opérateurs ont dû trembler. Ces derniers n'ont certainement pas oublié son coup d'éclat dans l'ADSL et, plus récemment, son offre téléphonique à 19,99 euros.
Afin de compenser l'effondrement des prix dans la 3G, les trois principaux opérateurs ayant déjà leur réseau d'antennes-relais (Orange, SFR et Bouygues Télécom) proposent des formules 4G à un tarif plus élevé. Celui-ci varie évidemment selon la formule ; certaines sont accessibles aux alentours de 30 euros par mois, tandis que d'autres atteignent 50 euros. Et les marques low cost n'y échappent pas.
Free Mobile, qui déploie actuellement son propre réseau d'antennes-relais, s'appuie en attendant sur celui d'Orange, via un partenariat dans l'itinérance mobile conclu en 2011. Si Free communique surtout sur la 3G, il se prépare aussi pour la 4G. Son réseau est déjà équipé d'antennes compatibles 4G, avec une technologie fournie par l'équipementier Nokia Siemens Networks (NSN).
C'est en 2008 que Xavier Niel évoque pour la première fois son intention de diviser par deux la facture téléphonique des Français. Dans une interview au Point, il déclarait à l'époque que "nous pourrions réduire de mille euros par an la facture d'un foyer ayant trois forfaits". "Cela revient à diviser par deux la facture de téléphonie mobile". Depuis, les prix ont effectivement baissé.
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