Chez Google, cela fait bien longtemps que l'indexation des contenus sur le web n'est plus l'alpha et l'oméga de l'entreprise. En quinze ans d'existence, la firme de Mountain View a lancé quantité de projets. Tous n'ont évidemment pas abouti, certains ont été des échecs mémorables, mais d'autres ont fonctionné. Et la société, loin d'être rassasiée, continue d'explorer des secteurs nouveaux.
C'est le cas de la robotique. Le New York Times est revenu sur les orientations récentes du groupe californien, qui a choisi de placer Andy Rubin, l'ex-responsable d'Android, à la tête d'une division dédiée à cette nouvelle ambition. Sept entreprises ont été acquises, dont au moins une au Japon. Rien d'étonnant : l'avance du pays dans ce domaine est mondialement reconnue.
Ces 7 sociétés (Shaft, Industrial Perception, Meka, Redwood, Bot & Dolly, les autres ne sont pas mentionnées) auraient, selon le New York Times, les compétences et les technologies nécessaires pour bâtir un robot répondant aux critères de Google. D'autres acquisitions sont prévues, a confié par ailleurs Andy Rubin, qui n'a d'ailleurs pas tenu à préciser les intentions de Google.
Andy Rubin a toutefois fait remarquer que deux secteurs ne profitent pas véritablement de la robotique : la fabrication et la logistique. Est-ce donc dans cette direction que Google compte aller ? Rappelons au passage que Google travaille également sur une voiture autonome, capable de se manœuvrer sans aucune intervention humaine.
À propos de robotique, soulignons que la France est loin d'être dépourvue dans ce domaine. Une étude a montré que le pays dispose d'atouts à faire valoir, notamment dans la robotique dédiée aux services à la personne (robots ménagers, aspirateurs, jouets humanoïdes, assistants médicaux…). Notons d'ailleurs que la robotique fait partie du plan industriel (.pdf) établi par Arnaud Montebourg.
( photo : CC BY-SA Jeff McNeill )
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