Depuis l’ouverture de ses premiers bureaux à Mountain View, en 1999, Google n’a cessé de s’étendre dans cette municipalité californienne. Au point de construire un véritable campus en parallèle de son emprise de plus en plus marquée sur le web.
Au fur et à mesure de l’acquisition et de la construction de nombreux bâtiments, le campus s’est lui-même agrandi — avec une partie centrale nommée Googleplex et différents autres sites un peu partout en ville. Jusqu’à inciter en 2013 le géant du web à offrir près de 1 300 vélos des plus colorés à ses employés pour se déplacer sans polluer.
Depuis quelque temps, ces vélos gratuits sont régulièrement pris pour cible, comme le révèlent les nombreuses plaintes déposées auprès des autorités locales et dévoilées par Motherboard. Il semble que de mystérieux agresseurs n’apprécient guère ces véhicules à deux roues et prennent un malin plaisir à les jeter dans le ruisseau local, le Stevens Creek.
Pour Google, les coupables sont des « adolescents locaux »
Le phénomène semble prendre une sacrée ampleur puisque de nombreux habitants de Mountain View se plaignent du nombre toujours croissant de ces vélos dans le ruisseau et de la non-réactivité de Google sur la question. À tel point que la ville à dû réagir et échanger directement avec le campus du géant pour savoir qui était responsable du repêchage de ces deux-roues — au nombre de 14 dans ce même ruisseau, au dernier décompte du 13 juillet 2017.
Quelques mois plus tôt, Jacqueline Andrews Solomon, assistante directrice des travaux publics de Mountain View, s’excusait auprès de Google : « Désolée que les gens soient nazes et fassent ce genre de trucs à vos vélos. » Car les responsables de ces actes de vandalisme n’ont toujours pas été identifiés formellement, même si Google soupçonne les « adolescents locaux » sans toutefois avancer de preuve.
Des vélos qui appartiennent « à tous » ?
Le problème ne date pas de cet été, avec des plaintes remontant à 2015 autour des actes de vandalisme, mais également sur le fait que ces vélos parsèment dorénavant les rues de Mountain View. Ce qui pourrait expliquer l’idée locale que, pour profiter d’un vélo gratuit, il suffit de passer en ville et d’en récupérer un abandonné — comme le montre cette vidéo de la chaîne KRON 4 datant de 2014.
Ces vélos n’étant ni attachés, ni suivis par GPS (mis à part quelques cas isolés soumis à l’essai) et souvent laissé à l’abandon, il est particulièrement facile de mettre la main dessus.
Un compte Instagram défend même l’idée que ces vélos appartiennent à tout le monde et s’amuse à publier le photos des différents endroits où sont retrouvés les G-Bikes.
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