Le marché des systèmes de gestion des droits numériques (DRM) et des accès conditionnels (CA) a pesé 1,5 milliard de dollars en 2005, et devrait peser plus de 4,7 milliards en 2010, note iSuppli dans son rapport. Le cabinet distingue les CA, qui protègent l’accès à un contenu (par exemple l’accès à Canal+ par un décodeur, ou l’accès à un service de musique illimité sur mobile) des DRM, qui protègent et gèrent les droits des contenus eux-mêmes une fois accédés. Mais le même constat sévère est dressé :
« Les DRM sont à la convergence entre les entreprises de média, les fournisseurs de contenu, les fabriquants d’équipement et les fournisseurs de technologie. Aussi un conflit d’intérêts se crée, à la fois entre les industries et les entreprises [de médias/contenus]. En plus, chaque industrie a ses propres associations de standards et ses groupes d’intérêts, ce qui résulte en une diversité de standards et de propositions liées aux DRM incompatibles entre eux. La diversité d’intérêts dans les DRM conduit à une impasse concurrentielle pour résoudre l’interopérabilité« .
ISuppli ne condamne pas tout à fait l’utilisation des DRM, qu’il juge globalement nécessaire pour sauvegarder les intérêts des entreprises de médias. Mais il prévient que sans interopérabilité et sans transparence pour l’utilisateur, tous se conduisent à leur propre perte s’ils ne font pas rapidement de concession…
En 2010, note iSuppli, il y aura 400 millions d’abonnés à des services dont l’accès est protégé par un CA (IPTV, câble, satellite, TV mobile…). Dès 2009, le nombre d’appareils avec gestion des DRM écoulés annuellement devrait dépasser le milliard d’unités…
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