Il sera officiellement ouvert demain mais il est visible dès aujourd’hui dans une version encore inachevée. LeBuzz, le projet de site de TV communautaire du groupe TF1, veut rassembler tous les talents et entrer dans l’ère du web 2.0.

Annoncé il y a quelques semaines, Le.buzz devrait être au coeur de la stratégie internet du groupe TF1. Pourtant le site communautaire, dont le journaliste Gilles Klein dévoile l’adresse de la version alpha, fait totalement abstraction de la marque tricolore. Le.buzz, qui sortira officiellement ce mercredi 28 juin, est « un site communautaire ouvert à tous les talents : musiciens, réalisateurs, reporters, dessinateurs, graphistes, photographes, écrivains etc.« . A travers une même interface en Flash, les visiteurs peuvent voir photos et vidéos, et écouter des chansons proposées par les internautes. Comme tout site web 2.0 qui se respecte, Le.buzz dispose d’un espace de commentaires et permet aux internautes de noter les œuvres qui leur sont proposées.

Les contenus seront proposés sur mobile, et dans un avenir indéterminé, à la télévision. « Vous pouvez regarder ou écouter tous les contenus mis en ligne sur tous les supports : sur le web classique, sur votre téléphone mobile, sur votre lecteur MP3 (iPod, PSP, Archos, Creative, etc.) et plus tard à la télévision« , prévient ainsi l’équipe du site. Les artistes qui soumettent leurs œuvres devront pour le moment les laisser gratuitement à disposition des internautes, mais Le.buzz a déjà en projet de proposer une plate-forme de paiement pour proposer aux artistes qui le souhaitent de vendre leurs créations.

Contractuellement, les artistes qui choisissent d’héberger leurs œuvres sur Le.buzz autorisent la société et sa maison mère à exploiter les contenus sur tous supports. Officiellement il s’agit de « mise en valeur », « qui peut notamment être effectuée par la reproduction de tout ou partie de votre contenu dans des sites éditoriaux gérés par Le.buzz ou ses partenaires et la mise à disposition du public sur le Web, accessibles par tout terminaux et outils de consultation (et notamment les téléphones mobiles)« . Du jour au lendemain, TF1 peut donc décider de diffuser le contenu et de vendre la publicité, sans que les internautes n’aient leur mot à dire.

Une échapatoire existe toutefois, avec la possiblité de retirer l’autorisation après lettre envoyée avec avis de réception. Mais le contrat entretient le flou en évoquant cette possibilité dans le seul cas où l’internaute ne serait pas titulaire de l’ensemble des droits sur l’œuvre soumise.

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