Face ID semble être une technologie murement réfléchie chez Apple, même si on attend de voir en pratique comment elle fonctionnera. Côté sécurité, si un Edward Snowden s’est dit confiant sur la robustesse du système conçu par Apple, le lanceur d’alerte — et d’autres avec lui — n’ont pas manqué de relever un point qui pourrait être problématique : un policier, un juge, un espion ou malfrat pourront-t-ils déverrouiller un iPhone simplement en le pointant sur la tête de son possesseur ?
Cela poserait en effet un problème, mais Apple semble avoir pensé à mitiger ce risque — que Snowden avait déjà repéré. La première vient de la manière dont fonctionne Face ID : il faut en effet regarder l’écran de l’iPhone. Les capteurs de proximité et de profondeur qui permettent à la caméra avant de voir en 3D sont suffisamment affinés pour détecter l’intention d’un utilisateur. A priori, d’après Apple, si vous ne regardez pas au bon endroit, le smartphone ne se déverrouille pas. Et comme c’est le cas avec Touch ID, après plusieurs tentatives infructueuses de déverrouillage biométrique, un iPhone demande toujours un mot de passe.
Deuxièmement, et c’est peut-être encore plus important, Apple a pensé à une interaction pour désactiver Face ID à la volée. En effet, si vous appuyez sur les boutons à gauche et à droite du smartphone (par exemple discrètement en le remettant à quelqu’un), vous désactivez Face ID. L’iPhone recommencera donc à demander un code pour être ouvert.
Ces deux manières de mitiger le risque permettent de rendre le système beaucoup plus sûr et auraient manqué si elles n’avaient pas existé. Encore une fois, il faudra voir en pratique et avec le temps comment cela fonctionne.
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