Le 24 septembre 2017, Angela Merkel a été reconduite pour un quatrième mandat en tant que chancelière à la suite des élections législatives allemandes. Le rôle qu’a pu tenir Internet dans la tenue de ce scrutin a été source d’un intérêt particulier — trois semaines avant l’élection, des hackeurs réputés lançaient l’alerte au sujet de potentielles failles de sécurité.
Facebook a tenu à communiquer au sujet de la manière dont il avait pris part à ces élections. Dans une publication datée du 27 septembre, le réseau social fait savoir que les principaux partis politiques allemands sont passés par l’intermédiaire de la plateforme pour faire campagne. Par conséquent, Facebook indique avoir pris des mesures pour lutter contre la propagation de fausses informations.
De faux comptes supprimés
« Nous avons travaillé en étroite collaboration avec les responsables allemands sur un nombre d’initiatives afin de lutter contre la désinformation et faire de Facebook un environnement plus sûr et sécurisé pour favoriser un véritable engagement civique », précise Richard Allan, vice-président des politiques publiques du réseau social pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique.
Le réseau social annonce ainsi avoir multiplié les efforts pour supprimer les faux comptes, en repérant les activités suspectes. « Au cours du mois précédant l’élection, nous avons supprimé des dizaines de milliers de faux comptes en Allemagne », annonce le représentant de Facebook.
Le réseau social a également profité de l’échéance électorale pour tester une fonctionnalité baptisée Related Articles : celle-ci permettait d’afficher des « perspectives différentes » à côté d’un article apparaissant dans le fil d’actualités.
Afin de permettre aux internautes de mieux cerner les positionnements des différents partis, Facebook a également intégré un onglet spécifique où ces derniers pouvaient renseigner clairement leurs orientations politiques. Au moment où les internautes cliquaient sur un article en rapport avec les élections dans leur fil d’actualité, ils pouvaient également comparer les points de vue des différents partis, souligne Facebook.
Un onglet dédié aux partis politiques
Le réseau social précise avoir coopéré étroitement avec l’Office fédéral de la sécurité des technologies de l’information (BSI) sur les questions de sécurité au cours de l’élection.
« Ces actions n’ont pas éliminé totalement la désinformation au cours de cette élection, mais elles ont rendue plus difficile à diffuser et moins susceptible de figurer dans les fils d’actualité des gens. […] Nous avons beaucoup appris, et continuerons d’appliquer ces leçons lors de futures élections », annonce Richard Allan.
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