Qu'est-il arrivé au vol MH370 Malaysia Airlines ? Et surtout, où a-t-il terminé sa course ? Deux mois après la disparition du Boeing 777-200ER de la Malaysia Airlines, ces questions obsèdent toujours les enquêteurs et continuent de hanter les familles des victimes. Car malgré une importante assistance internationale, l'épave de l'avion n'a toujours pas été retrouvée, pas plus que les dépouilles des passagers.
Le 8 mars, le vol MH370 Malaysia Airlines a disparu quelque part au-dessus du golfe de Thaïlande alors qu'il effectuait la liaison entre Kuala Lumpur et Pékin. Après avoir commencé les recherches dans cette zone, celles-ci ont progressivement été étendues à d'autres étendues marines, dont la mer d'Andaman et l'océan Indien. Sans succès, pour le moment.
Selon des responsables australiens, cités par le Wall Street Journal, l'avion s'est probablement abîmé au sud de l'océan Indien après l'épuisement de ses réserves en carburant. Pourquoi l'avion a-t-il volé jusqu'à épuisement ? Y a-t-il eu un incident à bord qui a tué tout le monde et fait basculer l'appareil en auto-pilote ? L'examen de la boîte noire sera crucial, à supposer qu'elle soit retrouvée.
En attendant, le gouvernement malaisien s'est finalement résolu à publier les données brutes (.pdf) des communications qui ont été échangées entre Inmarsat, une société de communication par satellites, et le Boeing, même après la coupure du transpondeur. Inmarsat a ainsi collecté des données pendant plusieurs heures des signaux de routine envoyées via l'antenne satellite de l'avion.
Selon The Verge, il a fallu une forte pression des familles de victimes pour que les autorités malaisiennes publient ces informations via le département de l'aviation civile, qui furent niées dans un premier temps. La publication de cette liste ne sera toutefois pas d'une utilité particulière pour le grand public, mais pourrait intéresser des initiatives privées désireuses de participer aux recherches.
Depuis la disparition du vol MH370 Malaysia Airlines, d'importants moyens de recherche ont été mis en œuvre. Outre les traditionnels bateaux, avions et hélicoptères, des robots sous-marins autonomes et des satellites ont aussi été mobilisés. Des initiatives comme l'analyse collaborative d'images satellitaires ont vu le jour, sans toutefois se montrer concluantes.
Retrouver l'épave de l'appareil est nécessaire, ne serait-ce que pour améliorer la sécurité aérienne grâce aux enseignements qui seront tirés de cette catastrophe. Cela étant, l'aviation civile réfléchit déjà à ce sujet, notamment pour gérer le cas d'un avion qui disparaît sans que sa boîte noire ne soit jamais retrouvée. Une idée serait par exemple de faire communiquer les boîtes noires en temps réel.
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