Les voitures volantes, la science-fiction en rêve depuis belle lurette. La réalité, elle, se fait plus timide. Certains appellent « voiture volante » des bateaux, d’autres renomment ainsi des hélicoptères. Quand on ne peut pas réaliser les rêves, marketer le réel est une solution. Du côté d’Airbus, la voiture volante se nomme CityAirbus et se matérialise plutôt entre un hybride entre l’hélicoptère et le drone. L’hélicoptère, parce qu’il s’agit après tout d’une cabine portée par quatre hélices. Le drone, parce que cet engin est autonome.
Le taxi volant du géant européen avance bien : le système de propulsion qui servira pour les tests a été construit à l’échelle et les premiers tests sont concluants. C’est pourquoi, aujourd’hui, la compagnie estime qu’elle pourra tester son premier vol avant la fin de l’année 2018. L’engin de démonstration peut désormais être assemblé et Airbus affirme que, avant la moitié de l’année 2018, les ingénieurs pourront allumer un CityAirbus dans une version finale, adaptée aux tests grandeur nature. D’abord testé sans quitter le plancher des vaches, le CityAirbus prendra son envol sans pilote avant la fin de l’année 2018. Si tout se passe bien, bien entendu.
Et après ? Après, Airbus souhaite lancer son service de taxi volant urbain dans une phase de test grandeur nature au cours de laquelle l’engin sera piloté par un humain — même si les premiers tests seront réalisés avec des aéronefs autonomes. Après cette phase qui déterminera le succès de l’appareil entièrement électrique, le mode autonome sera entièrement déployé. Il pourra, à terme, déplacer 4 personnes à 120 km/h sur des routes aériennes prédéfinies. Bref, entre ce moyen de transport et les voitures autonomes qui arrivent, les agglomérations ont intérêt à penser la mobilité de demain à grande vitesse…
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