Le Windows Phone est mort, vive le Windows Phone. C’est désormais officiel, Joe Belfiore, l’homme derrière les systèmes d’exploitation de Microsoft, l’ayant explicitement confirmé via Twitter.
L’information n’étonnera personne puisque cela fait un petit moment que le géant américain a stoppé ses terminaux mobiles, la faute à des volumes très faibles face à la concurrence (iOS chez Apple, Android chez Google pour citer les deux géants).
On rappellera que même Bill Gates a récemment abandonné l’usage d’un Windows Phone. Un signe avant-coureur.
R.I.P.
Que les rares irréductibles se rassurent : Windows Mobile, successeur de Windows Phone, continuera de recevoir des mises à jour mineures pour rectifier des bugs et améliorer la sécurité. En revanche, il n’y a plus rien à espérer du côté des améliorations, qu’elles soient software ou hardware. Windows Phone n’est officiellement plus pris en charge depuis juillet 2017 et la firme de Redmond avait restructuré sa division mobile en conséquence. Au départ, les ambitions était pourtant élevées, comme en témoigne le rachat de Nokia, ex-géant du marché.
Défaitiste, Joe Belfiore cite le manque de soutien des développeurs pour expliquer l’échec du Windows Phone : « Nous avons tout essayé pour convaincre les développeurs. Nous avons donné de l’argent, nous avons écrit des applications pour eux… mais le volume d’utilisateurs est trop faible pour que les entreprises investissent. » Au quatrième trimestre de l’année 2016, Windows Phone ne revendiquait que 0,3 % de parts de marché. Une broutille pour un troisième acteur considéré comme majeur.
Mais Microsoft développe toujours ses applications à destination des plateformes mobiles et entend révolutionner le marché avec le projet Andromeda, un nouvel appareil en développement qui ne devrait pas tourner sous Windows Mobile.
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