Vous vous souvenez de Paul le poulpe ? Lors de la coupe du monde de football en 2010, cette pieuvre avait fait sensation pour ses prédictions très justes lors des matchs. Sur les quatorze rencontres dont elle a eu à deviner l’issue, incluant l’affrontement pour la troisième place et la finale, douze pronostics se sont révélés exacts, soit une réussite supérieure à 85 %.
Quatre ans plus tard, il n’est plus question d’octopode mais d’infrastructure informatique. En effet, Google s’est aussi prêté au jeu des prédictions, mais en mobilisant sa nouvelle plateforme dédiée au calcul à distance (Google Cloud Platform). Présentée lors de sa conférence I/O survenue les 25 et 26 juin, elle a été mise à l’épreuve lors des huitièmes de finale qui ont eu lieu entre le 28 juin et le 1er juillet.
« Lors de Google I/O, nous avons parlé de la façon dont vous pouvez utiliser Google Cloud Platform pour analyser de grands jeux de données, construire des modèles statistiques et utiliser l’apprentissage automatique pour prédire le résultat d’évènements futurs« , explique Google sur son blog.
Résultat des courses ? La plateforme a eu tout bon.
Du coup, la firme de Mountain View remet le couvert pour les quarts de finale. Et que dit sa plateforme dédiée à l’informatique en nuage ? Que la France a de fortes chances de gagner contre l’Allemagne. C’est une probabilité qui s’élève à 69 %, indique l’entreprise. Quant aux autres matchs, le Brésil devrait l’emporter sur la Colombie (71 %), les Pays-Bas sur le Costa-Rica (68 %) et l’Argentine sur la Belgique (81 %).
Il faudra attendre quelques heures avant de vérifier si l’analyse prédictive de Google est juste. L’entreprise ajoute qu’elle indiquera après les matchs sa méthode. « Nous allons vérifier après les matchs pour vous montrer comment nous faisons. Et nous allons aussi vous donner un aperçu plus détaillé de notre méthodologie« .
Ce n’est en tout cas pas la première fois que la société s’essaie à ce type d’exercice. En 2010, elle avait estimé que la chanteuse allemande Lena Meyer-Landrut allait remporter l’édition 2010 du concours Eurovision, ce qui fut effectivement le cas. Toutefois, les autres pronostics pour le reste du classement n’ont pas correspondu à la réalité.
À l’époque, Google avait voulu nuancer ses mauvais résultats en rappelant que « le score de certains pays est basé sur un jury professionnel, on ne peut donc pas prévoir, dans ces pays, les résultats de façon aussi précise que dans ceux soumis au vote du public« .
( photo : CC BY Agamitsudo )
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