Depuis son départ par la petite porte d’Oculus, fin mars 2017, le flou planait sur les futures activités de Palmer Luckey. En juin, on apprenait que le sulfureux prodige de la VR — qui a mis Facebook, propriétaire d’Oculus, dans l’embarras après les révélations sur son soutien financier à une campagne raciste et misogyne anti-Hillary Clinton–, se lançait dans un projet lié aux technologies de surveillance.
À défaut de connaître le rôle exact de Palmer Luckey au sein de la startup Anduril, celle-ci a précisé, sur son site, son domaine de compétence et d’expertise, qui vise notamment à offrir « une réactivité en temps réel aux soldats sur le terrain et dans les centres de commandement »
Un visuel indique clairement le recours prévu à un casque de réalité virtuelle pour contribuer à cet entraînement de soldats. Une source indique par ailleurs à TechCrunch que la réalité augmentée est aussi au programme des travaux d’Anduril : elle pourrait servir à apporter certaines informations cruciales aux soldats déployés sur le terrain par le biais d’un casque ou de lunettes adaptées.
Une interface ordinateur-cerveau liée à la VR ?
Ce nouveau projet sera-t-il l’occasion pour Palmer Luckey de poursuivre le développement de la réalité virtuelle, un domaine dans lequel il reste pionnier ? L’ancien d’Oculus, déterminé à « changer une fois de plus la VR », est en tout cas convaincu qu’une combinaison entre réalité virtuelle et une interface cerveau-ordinateur représente l’avenir de la technologie.
En mai 2017, il confiait ainsi au site spécialisé Road to VR : « De nombreuses personnes vont entrer en concurrence [comme Elon Musk avec Neuralink] pour créer une interface cerveau-ordinateur qui permettra de déplacer des objets virtuels à l’aide de votre simple cerveau. Les appareils disponibles actuellement ne sont pas utilisables. […] Si quelqu’un parvenait à créer un appareil cerveau-ordinateur commercialisable… le monde changerait. »
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