Google se voit-il en leader de l'informatique quantique ? En tout cas, la firme de Mountain View ne ménage pas ses efforts dans ce domaine. En effet, l'entreprise américaine a annoncé en début de semaine un partenariat avec l'université de Santa Barbara dans le but de construire un ordinateur quantique.
L'équipe qui va rejoindre les projets de Google en matière d'ordinateur quantique est réputée. Son chef, John Martinis, a été récompensé pour ses travaux portant sur le contrôle quantique et le traitement quantique de l'informatique. "John et son groupe ont fait de grands progrès dans la construction de composants électroniques quantiques supraconducteurs de très haute fiabilité", poursuit Google.
Le partenariat avec l'université de Santa Barbara est le troisième conclu dans ce domaine par l'entreprise américaine. Précédemment, Google s'est rapproché en 2009 de D-Wave, une société américaine qui prétend avoir réussi à concevoir des calculateurs quantiques (des affirmations qui sont néanmoins contestées), puis de la NASA en mai 2013.
L'informatique quantique est perçue comme l'avenir de l'informatique, dans la mesure où les transistors, à force d'être miniaturisés, vont finir par être confrontés à des effets physiques qui perturberont leur bon fonctionnement. En outre, les ordinateurs quantiques peuvent opérer d'importants traitements en parallèle, leur conférant une puissance de calcul beaucoup plus importante que les machines classiques.
En informatique, la valeur d'un bit prend soit 0, soit 1. Dans le cas de l'informatique quantique, c'est un peu différent. Le qubit peut effectivement prendre la valeur 0 ou 1, mais aussi les deux ensemble selon le principe de la superposition d'états quantiques, l'illustration la plus connue étant le chat de Schrödinger (il peut être vivant, mort ou les deux à la fois).
( photo : université de Santa Barbara )
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