Que se passerait-il dans les villes si l'on réservait une partie du trottoir à ceux qui n'utilisent pas de smartphone ? C'est l'expérience menée par National Geographic.

Hélas Apple n'a pas encore dévoilé son iPhone avec détecteur de crottes, et le fait de lire ses SMS en approchant d'un carrefour reste un danger auquel prendre garde. Plongés vers l'écran de leur téléphone, souvent avec un casque sur les oreilles, les plus addicts au smartphone en arrivent à ne plus faire attention à ce qui les entoure. Ni à qui les entoure. Or il n'y a rien de plus agaçant pour le passant pressé que de se trouver coincé entre des utilisateurs compulsifs de smartphones, qui marchant au ralenti pour s'intéresser à ceux qui sont loin d'eux.

C'est donc pour tenter d'apaiser les querelles et de sensibiliser aux accidents que des municipalités testent la séparation des trottoirs en deux zones. C'est en tout cas ce que National Geographic veut faire croire. En juillet dernier, avec l'autorisation de la mairie, le magazine avait tagué des trottoirs des rues de Washington pour créer une ligne de démarcation entre les piétons qui n'utilisent pas leur smartphone en marchant, et les autres. "Marchez sur cette voie à vos propre risque", prévenait un message affiché au départ de la file dédiée aux utilisateurs de smartphones. "Pas de téléphone mobile", ordonnait l'autre voie. 

Le but était de vérifier le respect de la règle dans le cadre d'une émission scientifique à venir, sur le contrôle mental des foules. Si des incidences comportementales ont bien été remarquées, la principale instruction, la plus logique, fut que les utilisateurs de smartphones ne remarquaient même pas l'affichage et continuaient à marcher sur la voie qui leur était interdite.

C'est donc sans doute aussi National Geographic qui est derrière cette nouvelle expérimentation, réalisée cette fois à Chongqing, en Chine. Peut-être pour voir si différentes cultures réagissent différemment :

Source : Numerama

Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci

Il y a une bonne raison de ne pas s'abonner à

Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.

Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :

  • 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
  • 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
  • 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.

Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Marre des réseaux sociaux ? Rejoignez-nous sur WhatsApp !