Dans la bataille de la 4G, le taux de couverture de la population constitue aujourd'hui l'un des principaux indicateurs retenus par les sociétés de téléphonie mobile pour se comparer entre elles. Mais il en existe d'autres. Par exemple, les opérateurs télécoms font aussi régulièrement appel au critère du nombre de clients qui ont effectivement basculé sur une formule 4G.
C'est ce que vient de faire Orange. Profitant de la présentation de ses résultats pour l'année 2014, l'opérateur historique annonce que 4 millions de clients ont accès à son réseau mobile à très haut débit. Sept mois auparavant, ils n'étaient "que" 2 millions à fréquenter la 4G d'Orange. Mais par rapport au nombre total de clients français sur le mobile (27 millions), cela ne représente que 14,8 % des abonnés.
Concernant le taux de couverture, Orange reste sur la statistique qu'il a communiquée en janvier : officiellement, le réseau 4G de l'entreprise atteint presque trois Français sur quatre (74 % très précisément) vivant en Métropole. Elle devance d'une courte tête Bouygues Télécom, qui revendique un taux de couverture de la population française métropolitaine de 71 %.
LA 4G+
Le groupe a également fait le point sur le déploiement de la 4G+. Cette technologie, qui est active dans 17 villes (Aix-en-Provence, Avignon, Bordeaux, Douai, Grenoble, Lens, Lille, Lyon, Marseille, Nantes, Nice, Paris, Rouen, Saint-Étienne, Strasbourg, Toulon et Toulouse) repose en fait sur l'agrégation de 20 MHz (fréquence 2,6 GHz) et 10 MHz (fréquence 800 MHz) pour accroître le débit.
Pour illustrer l'écart de vitesse entre la 4G et la 4G+, Orange donne quelques exemples théoriques : un album de musique de 55 Mo se récupère en 5 secondes avec la 4G+ et en 9 secondes avec la 4G. Pour un épisode de musique de 350 Mo, la 4G+ peut le récupérer en 20 secondes, tandis que la 4G classique met pratiquement le triple de temps (56 secondes).
Chez Orange, l'accès à la 4G+ nécessite non seulement de se trouver dans une zone couverte mais requiert aussi l'abonnement à une offre 4G+ et l'utilisation d'un terminal compatible.
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