Secondes, minutes, heures, millisecondes, nanosecondes… et flick. Oui, flick : c’est l’unité de temps qui a été inventée par Facebook. Quand le réseau social ne se remet pas en question, il rappelle en effet qu’il embauche des ingénieurs dans des domaines variés et notamment pour travailler sur des questions liées à la vidéo et au rafraîchissement des écrans. Ces recherches sont utilisées à la fois pour les technologies développées pour Facebook, mais aussi, plus important quand on parle de latence, pour la réalité virtuelle — ne pas oublier que Facebook possède Oculus.
Bref, de quoi est-il question ? Un flick est « la plus petite unité de temps qui est supérieure à une nanoseconde ». Elle correspond exactement à 1/705 600 000e de seconde. Avait-on besoin d’inventer une nouvelle unité de temps pour cela ? D’après les ingénieurs de Facebook, oui, parce que les unités de temps actuelles ne permettent pas de travailler avec précision sur l’enchaînement des images.
Avec les flicks, il est possible de mesurer la durée d’une image par rapport au rafraîchissement de l’écran. Ainsi, travailler sur un projet avec des flicks permettra de garder une synchronisation optimale des images avec la fréquence tout en utilisant des entiers relatifs plutôt que des nombres décimaux qui ont tendance à dégrader la synchronisation plus le temps s’écoule. Le flick permet aussi de diviser une image jusqu’à un millième de sa durée.
En pratique, cela a de l’importance pour celles et ceux qui travaillent sur des projets où la synchronisation des images affichées avec le rafraîchissement d’un écran a une importance. La réalité virtuelle fait évidemment partie des champs d’exploitation de l’unité, mais il va encore falloir qu’elle soit adoptée massivement pour devenir une référence. En tout cas, le flick est un projet open source qui peut être enrichi et commenté.
+ rapide, + pratique, + exclusif
Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.
Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.
Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci
Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.
Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :
- 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
- 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
- 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.
Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.
Abonnez-vous à Numerama sur Google News pour ne manquer aucune info !