À partir du 9 février 2018, la ville de Pyeongchang en Corée du Sud accueillera les Jeux olympiques d’hiver pendant une quinzaine de jours. Alors que l’eSport occupe une partie des débats — les acteurs du jeu vidéo se sont mis en tête d’avoir leurs propres épreuves olympiques –, le pays organisateur a l’intention de sécuriser les lieux à l’aide de drones.
Lesdits appareils seront chargés d’intercepter les autres drones qui pourraient apparaître sur le radar de l’équipe de sécurité, mis au point par l’Institut supérieur coréen des sciences et technologies (KAIST). En effet, les vols seront interdits dans l’espace aérien autour des jeux de Pyeongchang. Ces drones lanceront alors des filets sur les engins non identifiés.
L’arsenal déployé comprend aussi un avion équipé de caméras de surveillance et d’une technologie de reconnaissance faciale, qui évoluera entre 150 et 200 mètres au-dessus du sol.
Une simulation d’attaque terroriste
L’équipe chargée d’assurer la sécurité lors des Jeux Olympiques d’hiver s’inquiète moins de voir des drones prendre des photos non autorisées de l’événement, que de la possibilité que ces appareils soient utilisés à des fins terroristes — par exemple, pour larguer des bombes.
Les organisateurs envisagent ce genre de scénario, et ont d’ailleurs réalisé un exercice : la simulation impliquait un drone transportant une charge explosive, qui se dirigeait vers un autocar rempli d’athlètes. L’équipe de sécurité a pu abattre le drone avant qu’il n’atteigne le véhicule.
La participation de la Corée du Nord aux Jeux olympiques contribue à réduire les craintes que le voisin du pays organisateur n’interfère dans l’organisation de l’événement d’une manière ou d’une autre. Néanmoins, la Corée du Sud déploie les grands moyens — 60 000 personnes seront mobilisées — pour assurer la sécurité lors de la compétition sportive.
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