La technologie DivX a été créée vers 1999 à Montpellier par le Français Jérôme Rota, depuis exilé dans la Silicon Valley. Elle permet de compresser une vidéo pour obtenir une qualité DVD quasi identifique pour un volume occupé divisé par dix. Windows Media Video de Microsoft, le MPEG-4 AVC (H.264), et surtout le codec libre Xvid, restent ses principaux concurrents mais aucun n’a gagné la popularité du DivX, devenu un nom commun à l’instar du MP3.
La société DivX, éditrice du célèbre codec vidéo aujourd’hui présent sur la plupart des platines de DVD vendues dans le monde, et depuis longtemps utilisé dans les échanges de films sur Internet, s’introduisait en bourse le vendredi 22 septembre. Après avoir hésité à fixer le prix de ses actions entre 12 $ et 14 $, c’est finalement à 16 $ chacune que les 9,1 millions de parts ont été introduites. A raison. En fin de séance, l’action gagnait déjà 16,9 % pour atteindre les 18,70 $, après une pointe à 19,50 $. Le codec a généré 27,2 millions de dollars de chiffre d’affaires au premier semestre 2006, et 5,9 millions de bénéfices net. Il y a un an, la société soulevait 17 millions de dollars pour se développer et préparer son introduction.
Après avoir été pointé du doigt par l’industrie cinématographique pour avoir offert aux internautes « le MP3 de la vidéo », le codec s’est assuré une légitimité en ajoutant un support des DRM qui en fait aujourd’hui un format de choix pour les services de vidéo à la demande (VOD). Selon DivX Inc., plus de 46 millions d’appareils ont aujourd’hui été vendus avec la licence DivX. En manque de studios pour imposer sa technologie VOD, le service s’est tout de même trouvé un accord de choix avec Google. En France, le service vidéo de l’INA se sert du DivX pour protéger ses vidéos payantes.
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