La SNCF utilise des drones depuis 2012 pour contrôler l’état de ses installations et à des fins de surveillance. Propriétaire de dix drones opérés par une équipe de quinze personnes, la société nationale des chemins de fer compte muscler sa flotte en 2016.

Si leur aspect récréatif est bien connu du grand public, les drones peuvent aussi remplir d’autres missions. Ils peuvent par exemple transporter des marchandises et livrer du courrier, mais aussi fournir des angles de vue très utiles pour un reportage ou un tournage de cinéma. Des idées d’application existent aussi pour la sécurité civile, à l’image de ces prototypes amenant des bouées de sauvetage ou des défibrillateurs.

Les drones peuvent aussi participer à la vérification d’un réseau mobile. Ainsi, Nokia a testé ce type d’usage aux Émirats Arabes Unis afin de vérifier l’état général et le fonctionnement des antennes-relais déployées par un opérateur local.

Et justement, l’intérêt d’utiliser des drones pour contrôler la qualité d’une installation, effectuer une maintenance ou surveiller qu’il n’y aucun problème sur le segment observé n’a pas échappé à la SNCF. L’entreprise ferroviaire française exploite en effet ces petits aéronefs depuis trois ans maintenant. Après une phase de test en 2012, la SNCF prévoit maintenant d’accroître sa flotte et de recruter davantage d’opérateurs.

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À cette occasion, elle a présenté sa flotte et son équipe. Composée de trois modèles, elle compte dix appareils et quinze personnes (contre trois en 2012). L’année prochaine, la SNCF prévoit d’en avoir davantage, à la fois pour veiller à la qualité de ses installations mais aussi pour détecter tout incident situé sur ou à proximité des voies, afin d’intervenir au plus vite en cas de nécessité.

Dans le domaine de la maintenance, les drones (et surtout le multicoptère, pour sa faculté à se placer en vol stationnaire) peuvent effectuer une inspection et vérifier s’il n’y a pas eu d’éboulement, si la végétation n’empiète pas sur les voies ou si les toitures et charpentes des gares sont en bon état. Ils peuvent aussi servir à préciser le diagnostic en cas d’évènement climatique exceptionnel.

Pour la surveillance, les deux autres modèles (drone-avion et nano-drone, qui ne pèse que quelques grammes et peut être déployé quasi-immédiatement) servent à prévenir le vol de matériaux, à vérifier que personne ne se trouve aux abords des voies et à contrôler l’état d’un chantier ou préparer un évènement particulier (la mise en tension d’un tronçon par exemple).

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