Si Elon Musk regarde de loin la course à l’Hyperloop qu’il a lui-même lancée, l’entrepreneur n’hésite pas, parfois, à montrer que ses entreprises ont toujours une bille dans les développements de la technologie. Tesla et SpaceX sont notamment à l’origine d’une compétition pour les étudiants qui invite les universités à concourir à la création d’un pod, le module qui embarquera les passagers et qui doit voyager un poil au-dessus de la vitesse du son.
Le 8 avril, Elon Musk a annoncé sur son compte Twitter que Tesla et SpaceX avaient mis à jour le module qui se charge aujourd’hui de pousser les pods des étudiants dans le tunnel prévu pour l’Hyperloop. Lancé seul, ce véhicule pousseur peut également assumer des tests de vitesse. Et ce sera précisément l’objet de sa future sortie : dépasser la vitesse de 600 km/h, soit la moitié de la vitesse du son, et freiner. Le tout, sur une distance de 1,2 km. Autant dire que l’accélération et le freinage risquent d’être intenses.
Elon Musk le reconnaît lui-même : l’expérience est dangereuse sur une distance si courte et pourrait « finir en morceaux de métal déglingués ». Cela dit, elle permettrait à Musk de montrer que son pusher détient un nouveau record de vitesse : c’est aujourd’hui Hyperloop One, société du concurrent Virgin, qui est en haut du podium avec 309 km/h en août et 386 km/h en décembre. Récemment, c’est le même Virgin dont on a entendu parler au sujet des vols spatiaux, autre sujet autour duquel Elon Musk et Richard Branson s’affrontent. La lutte des ego est peut-être un moteur des avancées technologiques. Rien ne permet en revanche, pour l’heure, de croire que le calendrier de déploiement sera respecté.
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