Il y a quelques jours, Mark Zuckerberg prenait la parole face au Congrès américain. Longuement questionné sur le scandale Cambridge Analytica, le fondateur de Facebook a dû répondre à des centaines d’interrogations. Afin d’éclaircir certains points qui n’ont pas pu l’être lors de cette allocution, le réseau social a publié le 16 avril 2018 une série de réponses sur les données collectées par son site.
La première interrogation concerne la manière dont Facebook récupère des données personnelles d’internautes par l’intermédiaire d’autres sites ou applications. Sur ce point le réseau social commence par rappeler que « de nombreux sites et services utilisent les services de Facebook pour rendre leur contenu et leurs publicités plus attrayants et pertinents ». Avant d’ajouter, un peu plus loin, que le réseau social n’est pas le seul à faire cela.
Facebook se sent-il seul ?
« De nombreuses entreprises proposent ce genre de services, et, comme Facebook, elles obtiennent également des informations depuis les applications et les sites qui les utilisent. Twitter, Pinterest et LinkedIn ont tous des boutons J’aime et Partager similaires, pour aider les gens à partager sur leurs sites. Google a un service d’analyses populaire. Et Amazon, Google et Twitter offrent tous une fonctionnalité de connexion », écrit David Baser, en charge de la gestion des produits de Facebook.
Tout en pointant du doigt ces autres services, la publication ne donne par ailleurs aucune précision sur l’une des interrogations laissées en suspens après les déclarations de Mark Zuckerberg. Le député Ben Luján a en effet déstabilisé le CEO du réseau social en l’interrogeant sur les « profils fantômes » — des dossiers contenant des informations sur des personnes qui ne se sont jamais inscrites sur Facebook.
La publication de blog précise uniquement que « lorsque vous vous rendez sur un site ou une application qui utilise nos services, [Facebook reçoit] des informations même si vous êtes déconnecté ou que vous n’avez pas de compte Facebook ».
À nouveau, David Baser en profite pour dire que d’autres entreprises « obtiennent également des informations de la part des applications et des sites qui les utilisent ».
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