Il y a quelques mois, Oculus a décidé de transformer son offre de réalité virtuelle (VR) en gamme : en plus de son Rift, il lance le Go et travaille sur un casque beaucoup plus ambitieux. Pour Facebook, l’idée est claire : s’adresser à un maximum de monde. L’Oculus Go est un objet abordable financièrement (219 euros pour la version 32 Go), sans-fil et simple à utiliser.
Oculus go est le premier casque 100 % indépendant de la firme, ce qui veut dire qu’il n’a besoin ni d’un PC ni d’un smartphone pour fonctionner. Plusieurs de nos confrères anglo-saxons ont passé quelques jours en sa compagnie afin de livrer un verdict. Ils arrivent à la conclusion commune suivante : malgré ses limitations, l’Oculus Go est un excellent rapport qualité/prix autant qu’un bon point d’entrée.
La VR abordable
« C’est la manière la plus simple d’utilisation de se plonger dans la réalité virtuelle à la maison ou à l’extérieur que j’aie utilisée. Si vous cherchez un produit abordable et sans prise de tête pour la VR, c’est l’idéal », souligne Scott Stein de chez Cnet. Ben Kuchera de chez Polygon est sur la même longueur d’onde : il n’hésiterait pas à conseiller l’Oculus Go à ses grands-parents. Il faut dès lors comprendre que ce casque est d’une simplicité enfantine : passée une configuration via une application smartphone disponible sur iOS et Android, il se débrouille tout seul. En prime, il est confortable et ergonomique selon les journalistes, même si le design n’est pas très inspiré.
L’Oculus Go se rapproche bien davantage d’un Gear VR
« L’Oculus Go apporte des améliorations au Gear VR, mais sa plus grande réussite est de rendre l’accès plus aisé aux contenus mobiles VR », note pour sa part Adil Robertson de chez The Verge. La comparaison est ici très importante : l’Oculus Go se rapproche bien davantage d’un Gear VR (la réalité virtuelle des smartphones) que de l’Oculus Rift.
Il partage d’ailleurs la même bibliothèque alors que ses caractéristiques sont celles d’un téléphone : un écran 5,5 pouces avec une résolution de 2 560 x 1 440 pixels (1 280 x 1 440 par œil) et un processeur Qualcomm Snapdragon 821.
Ces données techniques ne font pas rêver, sur le papier, mais Oculus a suffisamment bossé l’optimisation pour offrir une expérience visuelle suffisante et confortable. Dans son article, The Verge note : « La qualité d’image du Gear VR dépend de votre téléphone, et mon Galaxy S7 Edge produit des couleurs plus lumineuses et éblouissantes que l’écran du Go. Vous pouvez aussi voir quelques différences sur la profondeur de champ et la latence. »
Quelques limites quand même
Si l’Oculus Go se présente comme une solution moins onéreuse, il ne propose pas une expérience dernier cri. Fourni avec un petit pad en forme de télécommande, il n’offre que des interactions limitées par rapport aux manettes du HTC Vive, du PlayStation VR et de l’Oculus Rift. Dans le même ordre d’idée, l’absence de tracking extérieur est une faiblesse : les sessions sont majoritairement statiques et la plongée dans le monde 3D n’est pas totale. « Votre tête est bloquée dans une position, même si vous pouvez regarder autour de vous. Vous apprendrez à garder votre tête et votre corps dans la VR puisque bougez votre tête vers l’avant sans le même mouvement dans le monde VR peut rendre malade très rapidement », explique Polygon.
L’Oculus Go revendique néanmoins un autre avantage : préserver la batterie de votre téléphone, là où le Gear VR a tendance à la vider très rapidement. Le casque s’appuie sur une autonomie comprise entre 90 minutes et 2h30 selon les applications qu’il fait tourner, pour une recharge d’environ 3 heures (Oculus déconseille de l’utiliser pendant cette étape).
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