Uber a présenté son nouveau concept de voiture volante. Oui, elle ressemble à un hélicoptère.

Demandez à n’importe quel adulte né entre les années 1970 et les années 1990 ce qu’il imaginait être le symbole du futur quand il était gamin et il mentionnera à coup sûr les voitures volantes. Ce fantasme popularisé par la science-fiction revient ces dernières années sous de nombreuses formes. Et plutôt que de réussir à faire voler des voitures (au sens de véhicule individuel à quatre roues), on nomme plutôt « voiture volante » des choses qui n’ont pas grand-chose à voir avec le fantasme, mais qui collent un peu plus aux lois de la physique.

Uber a ainsi dévoilé son dernier prototype de voiture volante lors de l’événement Elevate à Los Angeles. L’entreprise d’intermédiaire entre les VTC et les clients s’est donnée pour mission de faire de la voiture volante une réalité. Prévu pour une mise en service en 2016, l’objet volant d’Uber a été repoussé à 2023. Si tout se passe bien, et on peut en douter légitimement, on pourra voir des engins au croisement entre l’hélicoptère et le drone voler au-dessus des villes.

Le taxi volant d’Uber est plus proche de l’hélicoptère ou du drone que de la voiture. Il utilise en effet 4 rotors pour s’élever dans le ciel, jusqu’à 600 mètres d’altitude. Une fois dans les airs, grâce à un décollage vertical, l’engin est propulsé par un cinquième rotor qui lui permet d’avancer. Si l’un des rotors cesse de fonctionner, l’objet volant est capable de se poser en urgence sans chuter avec seulement les 3 rotors de propulsion verticale restants. L’appareil est entièrement électrique et Uber estime que les premiers tests montrent que le design permet des vols « plus silencieux que celui des hélicoptères traditionnels ».

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200 vols par heure

Piloté par des humains dans un premier temps, le taxi a pour ambition de devenir autonome à terme et Uber ne cache pas une vision un brin idéaliste pour son appareil, estimant qu’il y aura à terme 200 décollages par heure dans les villes équipées d’aires d’atterrissage sur les toits des immeubles.

Évidemment, ce concept n’est pas encore un objet volant que le commun des mortels peut commander sur une application. Et même quand il deviendra sûr pour transporter des humains, Uber devra se frotter à d’autres soucis. Les législations sur le trafic aérien sont nombreuses dans tous les pays et suffisamment strictes pour ne pas se laisser disrupter à la première innovation. Si on pense d’emblée à la sécurité, il ne faut pas non plus oublier le bruit que feraient ces engins : certes, Uber évoque déjà des appareils plus silencieux que des hélicoptères, mais cela ne signifie pas qu’ils n’ajouteront pas au vacarme des villes.

Reste que cela fait une bonne publicité pour Uber qui montre qu’il est encore dans la course à la voiture volante, notamment face à Airbus qui prend de sérieuses options avec Vahana… ou le cofondateur de Google, qui rêve aussi de rendre le transport aérien plus urbain.

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