Mise à jour du 17 mai 2018 : La conductrice a admis qu’elle était en train de regarder son téléphone portable au moment du crash.
L’autopilote était-il actif ? C’est la question que se posent les enquêteurs après qu’un nouveau crash a impliqué une Tesla. Vendredi, une Model S a percuté l’arrière d’un camion de pompier dans l’Utah, selon les informations d’Associated Press du 13 mai 2018.
Mais, pour l’heure, personne ne peut dire si la technologie de conduite semi-autonome a sa part de responsabilité dans cet accident alors qu’elle fait déjà l’objet d’une enquête dans un crash beaucoup plus grave — mortel — survenu au mois de mars dernier. De son côté, Tesla n’a encore rien communiqué à propos de cette nouvelle affaire comme elle le fait habituellement depuis son blog.
Autopilote or not Autopilote ?
Que sait-on de cette collision ? La voiture électrique serait rentrée dans le camion de pompier, arrêté à un feu rouge, à une vitesse de 96 km/h sur une route légèrement détrempée. Selon les témoins, il n’y aurait eu aucun freinage avant l’impact, ce qui a activé les airbags pour protéger le conducteur, qui souffre d’une fracture à la cheville droite.
Cet accident risque d’agacer encore Elon Musk, si la presse en fait des gros titres.
Si l’autopilote est à l’origine de ce nouveau fait divers, la responsabilité serait à nouveau rejetée sur le conducteur, qui ne serait pas resté suffisamment vigilant pour éviter le drame. L’absence totale de freinage suggère quand même un autopilote inactif et une faillite humaine. À moins d’une immense défaillance, qui mettrait un peu plus d’huile sur le feu et donnerait du grain à moudre aux autorités chargées de statuer sur sa fiabilité.
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