Déjà visé aux États-Unis, Daimler a été épinglé par les autorités allemandes concernant une triche lors des tests sur ses moteurs.

Le 15 juin prochain, Daimler devra faire face à ses responsabilités. Car la KBA, agence fédérale de l’automobile en Allemagne, a demandé le rappel de plusieurs milliers d’exemplaires du van Vito en raison de l’existence d’un logiciel truquant ses émissions de gaz polluant. Une information que le groupe conteste sachant qu’il ira au-devant de la justice si besoin en est.

Selon un article de Reuters publié le 28 mai 2018, Andreas Scheuer, ministre des Transports, a donné une dizaine de jours à Daimler pour trouver une solution. Dieter Zetsche, CEO, n’est pas apparu inquiet après la première réunion avec les autorités, « C’était une bonne discussion. Nous nous verrons à nouveau dans quatorze jours ». 

Mercedes Vito

Daimler tient son dieselgate

De toute évidence, le spectre du dieselgate, qui a surtout touché Volkswagen, continue de hanter les constructeurs. Daimler, également visé aux États-Unis, en fait désormais les frais. Et selon la presse allemande, notamment Bild, ce seraient plusieurs dizaines de milliers de ses véhicules qui seraient concernés : le Vito, donc, mais aussi le modèle Classe C. Leur point commun serait l’emploi d’un bloc diesel de 1.6 litre fourni par Renault. Le fournisseur français n’a d’ailleurs voulu faire aucun commentaire dans cette affaire. Logique : s’il y a bien faute, elle est de la responsabilité de Daimler en vertu des lois européennes.

En quête de l’électrification de ses gammes, Daimler pourrait sérieusement pâtir de ce nouveau scandale lié à la motorisation diesel. Au-delà de l’aspect financier, c’est la perte d’image qui serait le plus à blâmer si les accusations sont confirmées.

Découvrez les bonus

+ rapide, + pratique, + exclusif

Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.

Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci

Il y a une bonne raison de ne pas s'abonner à

Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.

Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :

  • 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
  • 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
  • 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.

Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Vous voulez tout savoir sur la mobilité de demain, des voitures électriques aux VAE ? Abonnez-vous dès maintenant à notre newsletter Watt Else !