Le spectre du dieselgate semblait être parti hanter d’autres univers. Mais voilà qu’il a retrouvé son emprise ces dernières semaines, faisant oublier les communiqués de presse affichant électrification en grand. Aujourd’hui, nous apprenons en effet que Rupert Stadler, président d’Audi, filiale de Volkswagen, a été arrêté en Allemagne. Une information confirmée par nos confrères du Monde, citant un porte-parole indiquant que la mise en examen date de ce lundi matin. L’intéressé, qui risque gros, bénéficie de la « présomption d’innocence » malgré un « risque de dissimulation de preuves. »
Dieselgate épisode 1 000
Visé par le parquet de Munich depuis plusieurs semaines, au même titre qu’un autre membre du comité de direction, Rupert Stadler devra visiblement prouver qu’il n’a rien caché sur les pratiques d’Audi. Comme Volkswagen et plusieurs autres constructeurs, Audi aurait fait appel à des logiciels truqueurs pour falsifier des tests d’émissions de gaz polluant. Dans un article datant du 9 mai 2018, le Monde expliquait que la firme allemande faisait toujours appel à ce dispositif illégal. À l’origine du soupçon, la KBA (l’office fédéral allemand pour la circulation des véhicules à moteurs) a ordonné le rappel de quelques 60 000 véhicules au début du mois de juin.
Les grosses têtes commencent donc à tomber les unes après les autres puisqu’il faut rappeler que Martin Winterkorn, l’ancien CEO de Volkswagen, a été épinglé il y a un peu plus d’un mois. Depuis le début de l’année, Daimler (Mercedes, Smart) est également dans l’œil du cyclone. Autant dire que le scandale du dieselgate, qui a éclaté au grand jour en 2015, n’a pas fini de faire douter l’industrie de l’automobile.
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