Ce n’est pas une surprise, Nikon avait déjà évoqué ces nouvelles caméras hybrides à plusieurs reprises. Mais c’est désormais officiel : la riposte du constructeur japonais à un autre constructeur japonais, Sony, est bien là.
En bref
Le Nikon Z7 arrive le 27 septembre. Il intègre un capteur 24×36 de 45,7 mégapixels, 493 points de mise au point et une plage ISO 64-25600. Le Z6 suivra « fin novembre » avec un capteur 24×36 de 24,5 mégapixels, 273 points de mise au point et 100-51200 ISO. Les caméras sont accompagnées d’un tout nouveau système d’objectifs nommé Z.
Les boîtiers enregistrent au format HDTV 1080 de 24 à 60 ips et permettent la réalisation de ralentis fluides avec un mode 120 ips. Notez qu’il est également possible de filmer en UHD de 24 à 30 ips. Le mode vidéo devrait être bien plus exploitable que sur un reflex : l’autofocus à corrélation de phase devrait permettre une mise au point fluide et douce.
Trois optiques seront disponibles pour le moment, et au total 20 optiques sont prévues d’ici 2021.
Niveau prix, plusieurs packs seront proposés :
- Le Nikon Z7 sera disponible à 3 699 euros en boîtier nu et 4 299 euros avec le zoom 24-70mm f/4 S
- Le Nikon Z6 sera disponible à 2 299 euros en boîtier nu et 2 899 euros avec le zoom 24-70mm f/4 S
Ce qui les différencie des Sony Alpha
Les Nikon Z6 et Z7 sont les équivalents des Sony A7 et A7R, mais il existe de grandes différences entre ces deux familles de caméras hybrides. Première différence que l’on remarque visuellement : les boîtiers Nikon reprennent la solidité que l’on trouve sur les reflex et sont donc légèrement plus imposants que les modèles de Sony.
Le grip est aussi gros que celui que l’on trouve sur les reflex. Avec des boîtiers résistants et une ergonomie de reflex, Nikon veut rassurer les utilisateurs professionnels actuels qui doutaient de la solidité des Sony Alpha mais qui lorgnaient sur les hybrides. Les Z6 et Z7 restent tout de même compacts, le tirage optique est de seulement 16 mm (la distance entre le centre de l’optique et le capteur).
Nikon a choisi un slot de cartes XQD. Le XQD est une norme peu répandue : on la retrouve sur quelques reflex Nikon haut de gamme. Les cartes XQD sont très onéreuses, mais proposent de bonnes performances grâce au bus PCI Express 3.0 (des débits théoriques de l’ordre de 1 Go/s pour une capacité maximale de 2 To).
Pas de viseur optique, mais un viseur électronique : l’écran du viseur affiche 3,6 mégapixels et Nikon promet un viseur « réel ». C’est moins que ce que propose Leica (4,4 mégapixels sur le Leica SL). Adrian Branco de 01Net, qui a eu la chance de tester le Z7, semble séduit par ce viseur : « (…) pour avoir utilisé l’appareil pendant un peu moins d’une semaine, le fait que la trame de pixels ne soit pas apparente rend l’image bien plus naturelle que celle, certes parfois plus précise, de l’A7R Mark III de Sony », estime-t-il.
Renaud Labracherie pour Les Numériques, qui a également eu la chance de réaliser une prise en main, semble regretter le rafraîchissement limité à 60 ips du viseur : « La fluidité est plutôt agréable, même si le rafraîchissement est limité à 60 ips alors que certains modèles atteignent désormais 120 ips. Bon point, la visée sait rester fluide en basse lumière avec une montée du grain. Sans être le meilleur viseur du moment, il offre une très bonne qualité d’image (contraste, dynamique…) ».
Enfin, c’est évidemment les optiques qui vont différencier les deux familles d’hybrides. Nikon a introduit le système Z avec trois optiques pour le lancement des boîtiers :
- un 35 mm f/1,8 S (949 euros)
- un 50 mm f/1,8 S (679 euros)
- un 24-70 mm f/4 S rétractable (1 099 euros)
Le fabricant japonais a d’ailleurs communiqué sa road map d’optiques Z jusqu’à 2020 — une première chez le constructeur japonais. Vous pouvez également utiliser une bague d’adaptation (FTZ vendue seule à 299 euros) pour profiter de toutes les optiques Nikon Nikkor.
Les Nikon Z6 et Z7 sont donc fondamentalement une réponse aux Sony A7III et A7RIII. Nikon a mis beaucoup de temps à concevoir ces appareils — probablement trop longtemps –, mais le constructeur semble apporter une bonne réponse — du moins une solution pour les clients Nikon historiques. Attendons désormais les tests pour la fin du mois de septembre.
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